Iran, pays merveilleux ! – EPISODE 1

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10/09/2016 – L’Iran. Enfin ! Ce pays si mystérieux, si inconnu et si attendu ! Il n’aura pas été facile de s’y rendre mais après un détour de plus de 1500km, j’aperçois enfin le drapeau de la République Islamique flotter de l’autre côté de la frontière.

L’Iran le pays de l’horreur

Après avoir professé ma foi en l’Islam, me voici autorisé à franchir la frontière. Il est 11h00 du matin et je me dirige vers la mosquée pour prier. Manquer l’une des 5 prières quotidiennes est passible de peine de mort par lapidation ou de 10 ans d’emprisonnement si la justice est clémente. La Charia est appliquée strictement afin de conserver une moralité en adéquation avec le Saint Coran. Dans la rue, les femmes et les hommes utilisent chacun un trottoir distinct. Les femmes sont totalement couvertes. On devine simplement leurs yeux derrière le grillage de leur tchador. Hommes et femmes ont interdiction de s’adresser la parole ou même de s’approcher. L’alcool est évidement prohibé et être surpris en train de consommer est évidement passible de la peine de mort. Pour finir, les iraniens sont tout à fait détestables en particulier envers les touristes qu’ils considèrent comme mécréants. Bref, n’allez surtout pas en Iran, vous risqueriez d’y rester croupir au fond d’une prison jusqu’à votre mort.

Voilà. C’est fait, j’ai essayé d’écrire ce que certains voulaient entendre à propos de l’Iran. Pas facile de mentir mais j’espère que vous y avez cru? Maintenant, je peux vous raconter ma traversée de l’Iran et les deux mois passés dans ce pays merveilleux !

Je ne sais pas très bien par où commencer. Il y a tellement de choses à dire… Je vais essayer de vous raconter chronologiquement mon voyage et mes rencontres jours après jours tout en essayant de vous faire découvrir la culture iranienne encadrée par un gouvernement totalitaire.

 

Premier jour en Iran

J’arrive en Iran. Mon passeport est tamponné, un officier me demande quelles villes je prévois de visiter en Iran et note mes réponses sur une feuille libre. Je suis toujours en short court et demande si ça pose problème. L’officier parle rapidement en farsi avec son collègue et me dit que je peux garder mon short. En Iran, la tenue vestimentaire est stricte et la police religieuse veille à ce que la loi soit respectée. Les hommes doivent porter un pantalon et les femmes doivent masquer leur peau et leurs formes. Elles doivent également voiler leur visage. Je suis le seul homme en short dans toutes la ville. Dans la rue, je vois les iraniens jeter des coups d’oeil discrets à mes jambes nues en faisant en sorte que je ne m’en aperçois pas. Leur tête reste droite mais leurs yeux sortent de leur orbite. Comme si quelqu’un se promenait en caleçon dans les rues de Paris.

Dix minutes après avoir traversé la frontière, je m’arrête dans un coin d’ombre du centre ville. Aussitôt, 1,2,3…4 iraniens s’approchent et me demandent dans un très bon anglais comment ils peuvent m’aider. Je leur explique que j’aurais besoin de wifi pour trouver un host couchsurfing pour la nuit. Ils m’emènent alors dans une boutique d’informatique à quelques mètres de là. Le propriétaire me donner le mot de passe et m’invite à me reposer. Ils m’apportent des fruits, gateaux et café. Je lui explique que je cherche un endroit à dormir et sans hésiter il m’invite à rester chez lui quelques jours si je le souhaite. Il passe aussi un coup de téléphone au directeur de l’association de cyclisme locale. Ils cherchent à réquisitionner la suite d’honneur de l’hôtel de la ville pour moi. Je commence à tester l’accueil démesuré des iraniens.
Finalement je décide de rester quelques jours chez mon nouvel ami Omid. Le premier soir, il organise une soirée spéciale pour moi. Nous prenons la voiture pour nous rendre dans la campagne à une quinzaine de kilomètres de la ville. Nous arrivons dans une sorte de restaurant en bordure de la route, plus ou moins dans la forêt et éclairé de lampions de toutes les couleurs. Dans le parc, il y a une 10zaine de petits abris en bois sur pilotis. Nous sommes 5 (Omid, un ami et deux amies). Nous nous installons ensemble dans l’un des abris pour manger et fumer un narguilé. Parfois les voiles des deux demoiselles « tombe » et laisse apercevoir leurs cheveux. Elles mettent plusieurs minutes avant de « s’en apercevoir » et de le remettre en place.


Sur le chemin du retour, je me rends compte que ce que nous avons fait ce soir est hors-la-loi. Et mes amis iraniens sont tout exités d’avoir défié la loi. Nous avons passé la soirée avec des femmes sans être marriés. Dans ce parc/restaurant, les iraniens se retrouvent pour boire de l’alcool et sortir avec des amis et amies sans pour autant être marriés. Si la police fait le déplacement dans cet endroit isolé et surprend des personnes consommant de l’alcool, les sanctions sont très élevées. Généralement plus de 1000 € d’amende, voir des peines d’emprisonnement d’une semaine ou deux. Il est aussi possible de corrompre la police locale par quelques billets pour qu’ils ne viennent pas patrouiller dans le coin lorsqu’il y a une fête alcoolisée.

Ma première soirée en Iran est une réussite et je suis immergé dans une culture totalement différente de ce que j’ai pu découvrir auparavant.

Chez Omid. Maman d’Omid en train de cuisiner un Kebab pour une fête religieuse. 

Pédaler le long de la mer Caspienne

Après deux jours à Astara, la ville frontalière, il est temps de commencer à pédaler et je commence à longer la côte nord de l’Iran vers Téhéran. J’alterne entre camping dans les parcs, hôte couchsurfing et « frappage de portes ». Lorsque je campe dans les parcs, je m’aperçois que je ne suis pas le seul à camper. Le soir, de nombreuses familles arrivent en voiture et installent leurs tente à chaque coin du parc. Les iraniens déroulent une grande serviette sur le gazon et préparent leur dîner et le traditionnel thé à l’aide d’un mini cuiseur au gaz. En me voyant m’installer, ils se précipitent pour partager leur repas avec moi et m’apporter le thé.

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Je m’arrête 3 jours à Rasht dans l’idée de faire quelques réparations sur mon vélo mais en réalité il n’y a aucune boutique de vélo capable de réparer ou remplacer les pièces abîmées

(J’ai perdu les autres photos de la ville… 😉

J’en profite pour visiter la ville. Babak, mon hôte me fait visiter le centre ville. Je constate que le centre historique fait très euopéen. Et pour cause. Les principaux batiments et monuments du centre ville ont été construits par l’Allemagne nazi dans les années 1930 lorsqu’Hitler est arrivé au pouvoir. Les relations entre l’Iran et l’Allemagne étaient excellente et le Reich a tout fait pour faire de l’Iran son allié en prévision de la guerre qui se préparait.

Je continu ensuite vers Chalus situé à deux jours de vélo de là. Le soir je m’arrête dans une famille après avoir frappé à la porte. Je demande dans un premier temps l’autorisation de planter ma tente dans leur jardin. Le papa ne parle pas anglais mais il appelle son frère qui est professeur d’anglais. Après avoir compris ma demande de planter ma tente, il est vexé que je n’ai pas demandé à dormir dans la maison. Il me demande si sa maison n’est pas assez bien pour moi? Il ne comprend pas pourquoi je demande à dormir sous tente. Je m’empresse de rectifier et demande à dormir dans la maison. Toute la famille, oncles, tantes, etc… sont invités et après m’avoir offert thé et fruits en attendant le repas, nous partageons tous ensemble un copieux et délicieux dîner ! Après une bonne douche, le fils d’une bonne vingtaine d’années me laisse sa chambre. Le papa est un ancien de la police et le fils est juriste. Heureusement que j’avais enfilé mon pantalon de pluie avant d’aller frapper à la porte. J’aurais fait mauvaise impression en short !

Rencontre avec Stephan et Yuily à Chalus !

Vous vous souvenez peut-être de mes amis germano-taiwanais rencontré à Dushanbé au Tajikistan? Ils avaient pris l’avion de Dushanbé jusqu’à Masshad dans l’est de l’Iran puis pédalé toute la côte nord de l’Iran. Nous sommes restés en contact et un jour je leur ai envoyé un message sur whatsapp et ils étaient juste à côté de moi! Moins de 100km. Nous avons donc décidé de nous rejoindre sur la route. Parfait timing, après une journée de vélo, nous nous croisons sur la route. Je vais vers l’est, vers Téhéran et ils vont vers l’Ouest. Nous cherchons un endroit où camper mais ça a rarement été aussi compliqué. La côte est très touristique et il n’y a nul part où camper. Il commence à pleuvoir à grosses gouttes. Je veux prendre une douche et éviter la pluie qui semble s’installer durablement. Après plusieurs portes frappés, quelques propositions de location, on nous propose une dernière maison à louer. Une villa avec piscine surement hors de prix! Après la visite nous arrivons à nous faire comprendre : nous cherchons seulement un endroit où camper au sec. Il s’apprête à sortir sa voiture pour nous emener dans un parc… à 25km de là. Plan archi foireux… Pendant qu’il va chercher ses clés de voiture, sa femme nous aperçois et semble comprendre le problème. Elle nous emmène une deuxième fois visiter la villa. On se demande ce qu’il se passe. En fait, elle souhaite nous héberger gratuitement dans la villa avec piscine ! C’est un peu trop pour nous. Nous préférons ne pas utiliser la piscine, ni même les chambres. Nous dormons sur nos matelas gonflables dans le salon tous ensemble. Nous ne pouvions espérer mieux pour nos retrouvailles. Merci Yoona !

La route infernale

Après de courtes retrouvailles, je me sépare déjà de Stephan et Yuily dans l’espoir de les retrouver plus tard en Iran ou Turquie et je commence à grimper la route de montagne qui me mènera vers Tehran. La météo est horrible, c’est un véritable déluge et je manque de chuter plusieurs foisen passant dans des trous d’eau géants. En fin d’après-midi la météo devient beaucoup plus clémente mais la route grimpe sec tout en étant très étroite et très chargée en voiture. C’est les derniers jours de vacances pour les iraniens. Ils en profitent.
Je dois rester concentré chaque seconde et toujours garder un oeil sur mon rétroviseur. Je garde ma roue sur la ligne blanche. Un seul écart m’amènerait dans le part choc d’une voiture. Les conducteurs iraniens sont bien plus patients et respectueux que dans les pays d’Asie Centrale. Ils ralentissent et font en sorte de ne pas me frotter. En me dépassant, plusieurs fois les rétroviseurs s’entrechoquent avec les voitures arrivant en face. Ils font le maximum pour ne pas me renverser mais parfois c’est au centimètre près.
Le soir, je me laisse rattraper par la nuit. Ca monte encore et je grimpe à 6 km/h en moyenne. Je cherche désespérement un endroit où m’arrêter pour camper mais la route est encaissée entre deux falaise. Il y a 1m à gauche et 1 m à droite. Pas de quoi planter ma tente, d’autant que la route reste très passante même la nuit. Après 5 km, atteints en presque 1 heure, j’atteins un espace un peu plus large avec un restaurant sur le côté. Je me fais des pâtes et imagine dormir à côté du restaurant ou même à l’intérieur. Mais le patron n’est pas sympatique (est-il bien iranien?) et m’indique des lumières au sommet de la montagne. Il me dit que je peux dormir là-haut. Evidémment à vélo, il me faudrait près de 3 heures d’efforts pour m’y rendre. Je regarde mon GPS et m’aperçois qu’il y a plusieurs restaurants à moins d’un kilomètre en amont. Je reprends donc mon vélo plein d’espoir et en arrivant demande au restaurateur si je peux camper. Il m’indique le toit du restaurant. Parfait, je dormirai sur le toit !

Le lendemain, un couple en voiture m’invitent à partager leur petit-déjeuner. Ils ont habité plusieurs années aux Etats-Unis et parlent bien anglais. On parle de mon voyage et ils m’invitent à mettre mon vélo dans leur voiture pour monter le col. C’est un bel exemple de Tarof iranien. Le tarof consiste à proposer quelque chose que l’on ne souhaite pas (ou que l’on ne peut pas offrir) dans un excès de générosité. Evidément mon vélo ne passe pas dans sa petite voiture. Je décline l’offre et c’était ce qu’ils attendaient. En revanche, la femme va chercher dans la voiture de l’argent et ils m’offrent l’équivalent de 30 euros. Je décline l’offre 5 ou 6 fois (la règle du tarof demande de refuser 3 fois une offre) mais finalement ils déposent l’argent sur la table et je ne peux pas refuser. Je n’ai pas besoin de beaucoup d’argent en Iran, et même, je préfère ne pas utiliser d’argent mais ça me servira plus tard…
Je reprends la route -magnifique-. Les iraniens qualifient cette route de « l’une des plus belles du monde ». Rien que ça ! Évidement c’est totalement exagéré et à garder les yeux rivé sur la ligne blanche, je n’ai pas beaucoup le loisir d’admirer le paysage malheureusement. Mais c’est malgré tout magnifique.

Le sommet ?

Après une demi-journée de grimpette, j’arrive à un sommet. De l’autre côté ça descend bien sur une quinzaine de kilomètres. Je m’arrête au bord de la route pour manger quelques fruits et m’aperçois que la résidence sur la droite s’appelle « Résidence Valdisere », ça sonne très Val d’Isère… Et pour cause, le propriétaire a été pendant plusieurs années champion d’Iran de ski du temps du Shah. Il m’invite à dîner et passer la nuit dans sa maison. Après ses nombreux séjours dans les Alpes françaises, il parle très correctement français malgré les années écoulées. Il est sympathique avec moi mais gonflé d’un ego sur-dimensionné. Ses blagues à propos de sa troisième et actuelle femme me mettent mal à l’aise. Je ne sais pas si j’ai en face de moi un vestige de l’époque du Shah mais la relation mari/femme est très particulière. Malgré que mon hôte ne soit pas attaché à l’islam, sa façon de faire est similaire aux milieux musulmans les plus conservateur. L’homme est assis et donne ses ordres. La femme répond aux mieux aux ordres, elle cuisine et sert les plats. Pendant que les hommes mangent à table, la femme mange les restes debout dans la cuisine. Je juge certainement un peu hâtivement mais c’est du moins ce que j’ai pu observer. Et j’ai eu mal pour cette femme.


Le lendemain, après un bon petit déjeuner, je remercie mes hôtes et reprends la route vers Tehran. Au bout d’une heure de vélo, je n’en crois pas mes yeux. J’arrive au pied d’une énorme montagne qui se dresse devant moi. Je regarde mon GPS, il va falloir grimper. Et grimper sec ! L’ascension ne dure que 9km et est une succession de virages en épingle. Ce sera l’une des pentes les plus raides jamais monté. Plusieurs voitures tombent en panne sur la route. Je ne suis pas le seul à souffrir. J’arrive à la moitié de l’ascension au bout de 2 heures lorsque une voiture me croise dans le sens inverse et s’arrête à mon niveau. L’homme me propose de faire un break et de descendre déjeuner en bas, chez lui. La bonne blague ! Il croit vraiement que je vais fumer mes freins pour tout remonter après avoir déjeuner chez lui ? Encore un qui n’est jamais monté sur un vélo. En tout cas, certainement pas en montagne ! En haut, c’est ni plus ni moins le sommet de la plus célèbre station de ski iranienne : la station de ski internationale de Dizin. Je suis accueilli par des membres de l’équipe de ski nationale. ils m’offrent à boir et à manger et nous échangeons sur nos différentes expériences. Ils vont régulièrement s’entrainer en Europe.

Arrivée à Lavasan, banlieux upée de Téhéran

Je prévois de passer deux jours à Lavasan, dans la banlieue uhpée de Téhéran. J’avais rencontré des treckers iraniens au Tajikistan et je leur avais promis que je frapperai à leur porte une fois en Iran. Je suis très bien accueilli dans la famille et je continue à apprécier la cuisine iranienne ! Lavasan c’est la ville rêvée de tous ceux qui habitent Téhéran. Tous les avantages de la capitale mais pollution, chaleur étouffante et bruit infernal en moins.

Téhéran : into the cloud

En arrivant de Lavasan, nous surplombons la capitale du haut de la montagne. La mégalopole géante s’étend à perte de vue. Au dessus de la ville flotte une brume épaisse. En réalité, c’est simplement un nuage de pollution vers lequel on s’enfonce progressivement en descendant dans la vallée. Vue d’en haut, on se demande comment font les gens pour respirer.
Je rejoins mon hôtes warmshower à quelques mètres de l’ancienne et désormais célèbre ambassade américaine. Mon hôte Alireza à l’habitude d’héberger des dizaines de cyclistes chaque mois. Nous dormons tous dans le salon et cuisinons ensemble. En même temps que moi, il y a un couple de cyclistes français qui ont décidé de partir en retraite anticipé pour voyager… au moins 10 ans à vélo. Mais selon eux, ce sera un peu short pour parcourir la planète donc ils prévoient déjà de jouer les prolongations.

A Téhéran, je retrouve aussi un montagnard rencontré quelques jours plus tôt dans la montagne ainsi que Solmaz, rencontré le jour de mon arrivée en Iran, à Astara. Ils me font visiter Téhéran et notamment le Palais du Golestan, un vieux quartier et la tour TV.

Enfin, la veille de mon départ de Téhéran, j’ai eu la chance de rencontrer celui qui a beaucoup fait parler la presse occidentale en finissant un marathon en brandissant un grand drapeau américain. Son objectif était de protester contre l’interdiction de participer pour tout marathonien de nationalité américaine.

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Après une semaine à Téhéran, il est de temps de reprendre la route vers le sud du pays. J’avais initialement prévu de laisser mon vélo dans la capitale pour visiter Isfahan, Yazd et Shiraz en bus. Finalement, mes amis Yuily et Stephan on prévu de pédaler cette partie de l’Iran et c’est notre seule chance de faire un bout de chemin ensemble. Je choisis donc de descendre avec mon vélo et nous nous donnons rendez-vous dans la deuxième ville sainte d’Iran : Qom. La suite dans le prochain épisode !

Suivre Pierre-Ad:

Pierre-Adrien Mongin est un jeune diplômé de Montpellier Business School. Il a décidé de consacrer une année de sa vie pour découvrir le monde et ses habitants à vélo. Parti de Bangkok en février 2016, il a rejoint Paris à vélo ler 1er Avril 2017 ! Un voyage merveilleux au fil des rencontres... Il est maintenant à la recherche d'une mission dans le marketing en tant que chef de produit ou chef de projet marketing digital. Aidez-le à continuer son rêve !

6 Responses

  1. Mongin

    Cher Pierre-Adrien,

    Honnêtement, je dois t’avouer, moi ton Oncle Antoine, qu’il y a trois « reports » de ton voyage, que je n’ai pas lus, celui de l’Iran est le troisième. La raison est, que j’ai actuellement des difficultés pour lire. Je pense très sincèrement, qu’ils seront lus en temps et en heure, en lieu et place. Saches tout de même, que je donnes de tes nouvelles régulièrement à Nané, dès qu’un nouveau report apparaît à l’écran. Je vais donner ce soir quelques détails sur ton aventure à Nané.
    En tous le cas, je m’associe à Nané pour continuer à t’encourager, pour l’ultime partie de ton parcours, l’Europe, après Edirne dans doute. Nous nous répétons : tu es en train de faire un exploit, et c’est formidable. Tu as de plus et en outre déjà prouvé quelque chose à toi-même surtout et devant tes pairs dans un second temps.
    Dans mon club de tennis, surtout, je relaie comme tu nous l’as demandé ton aventure auprès de personnes, que tu intéresses. Elles me demandent de leur fournir le nom de ton site Internet, ce que je fais volontiers.
    Comme d’habitude, voilà la formule du Jacquet ou du Micquelot, comme tu le voudras, pour le jour d’aujourd’hui :

     » On ne peut pas asservir l’homme, qui marche ».
    Henri Vincenot dans « Les étoiles de Compostelle »

    Très bon courage, pour pas forcément gagner, mais pour « se battre ».

    Très affectueusement,

    Nané, et ton Oncle Antoine

    • Pierre-Ad

      Bonsoir oncle Antoine. Merci pour vos fidèles commentaires avec Nané! J’espère que vos yeux sont de nouveau opérationnels! A bientôt en France pour vous raconter mes aventures de vive voix.

  2. Florian Daviau

    Salut Pierre – Adrien,
    C’est toujours avec plaisir que je lis tes récits d’aventure ! C’est génial ce que tu fais !
    Merci de nous faire partager tout ça et au plaisir de se prendre une bonne bière (bien méritée) quand tu seras de retour.
    A bientôt,
    Florian
    Un vieux collègue de MKT 😉

    • Pierre-Ad

      Merci Florian! J’attends la bière avec impatience, mets-la au frais avec quelques glaçons! 😉 A bientôt.

  3. Aline de Boissière

    je lis toujours le récit de tes étapes avec beaucoup d’intérêt et d’admiration. Quelle aventure, quelle persévérance, quel contacts avec les autres!
    Bravissimo. Je t’embrasse
    Tante Aline

    • Pierre-Ad

      Merci tante Aline pour votre soutiens! Le contact ne se fait pas aussi facilement en Europe malheureusement en le froid transforme la balade en véritable mission de survie parfois. Je fais malgré tout de belles rencontres et de belles découvertes!
      A très bientôt à Paris!

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