Tajikistan : pédaler sur la plus haute route du monde

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La M41 ou la Pamir Highway, ça vous parle ? C’est la route la plus haute du monde et certainement l’une des plus mythiques sur la route de la Soie. Mais ne nous y trompons pas, rien à voir avec une « autoroute » (Highway), ce n’est rien de plus qu’une « haute route » (High way) non goudronnée, caillouteuse et dont certains cols sont de véritables murs. Le manque d’oxygène rend la tâche encore plus rude mais l’effort est encore une fois largement récompensé par les paysages tous plus extraordinaires les uns que les autres.

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Aux pieds du Pamir

Le dernier jour de juillet je suis aux pieds du Pamir et à quelques kilomètres de la frontière Tadjik côté Kirghize. J’arrive à Sarry-Tash, le dernier village avant plusieurs centaines de kilomètres. Je croise un cycliste allemand se dirigeant vers Osh dans le sens opposé. Nous faisons tous les deux le plein de nourriture (pâtes, biscuits secs et quelques pommes de terre). Me voilà prêt pour entamer l’ascension de la route la plus haute du monde.

Quelques kilomètres après le village, je pose ma tente à côté de la route quasi-déserte. Les paysages aux alentours sont magnifiques. Les montagnes sont enneigées et le Pic Lenin domine à 7134m. Encore un beau coucher de soleil qui accompagne mon dîner d’instant noodles !

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La nuit est assez fraîche à environ 3000m d’altitude mais le soleil du petit matin me fait sortit de ma tente. Je me préparer un poridge aux raisins pour me donner l’énergie nécessaire aux dénivelées qui m’attendent. Je plie mon couchage et ma tente et au bout d’1h30, je suis fin prêt. Je pensais passer la frontière Tajik rapidement mais en réalité les postes frontières Kirghize et Tajik sont distants d’une quarantaine de km l’un de l’autre. Entre les deux il y a un gigantesque noman’s land dans lequel j’ai croisé des alpinistes russes très sympatiques. Ils s’apprêtaient à lever le camp et à se lancer dans l’acsension du Pic Lenin. En me voyant arriver ils m’invitent à prendre un thé et des barres chocolatées! Le grands luxe par ici !

 

Frayeurs au poste frontière Tajik

J’ai quitté le Kirghizstan le matin et j’arrive enfin au poste frontière Tajik le soir. J’ai mon permis spécial Pamir donc tout se passe comme prévu et mon visa est tamponné. Je suis prêt pour repartir. Je remonte sur mon vélo et tente de pédaler mais mes pédales ne tournent plus et ma chaines est bloquée. Au premier coup d’oeil, j’ai l’impression que mon vélo est cassé, au milieu de nul part alors que je suis sur le point de me lancer sur la route la plus difficile et la plus isolée de mon voyage. Les militaires s’apprêtent à fermer les grilles du poste frontière et commencent à s’impatienter. En y regardant de plus prêt, je m’aperçois que le problème vient simplement d’une vis qui a sauté. Par chance, je n’ai pas roulé dans cet état et n’ai rien cassé. Après quelques tours de vis, je reprends la route.

Immersion dans l’immensité du Pamir

Me voilà au Tajikistan, bel et bien sur la Pamir Highway et une descente très raide m’attend. Mais freins suffisent tout juste à me ralentir sur cette piste de cailloux pour éviter la chute. Au bout de quelques kilomètres j’installe ma tente au milieu du désert et entouré de montagnes enneigées. Il n’y a pas un bruit. Pas de présence animale, ni de présence humaine. Des traces sur le sols m’indiquent que des vélos sont passés par là avant moi pour y établir leur campement à l’abri des grosses rafales de vent. Je mange rapidement et me couche, la température descend très rapidement jusqu’à -10 degrés pendant la nuit. Toutes mes bouteilles d’eau sont gelées au petit matin.

Le lendemain, je suis rattrapé par un cycliste canadien. Il pédale en rythme sur la musique de son enceinte bluetooth, mais ça monte bien et la piste est très mauvaise. Au loin, nous apercevons une ferme et plusieurs vélos sont garés devant. Nous nous arrêtons et échangeons quelques informations avec les cyclistes russes. Ils nous montrent sur la carte les points d’eau, les yourtes où il sera possible de manger et les cols les plus physiques à franchir. Ils nous préviennent déjà qu’on va souffrir !

Le cycliste canadien ne se sent pas bien et ne sent pas prêt pour reprendre la route. Il a le mal des montagnes et prévoit de rester quelques jours dans la ferme en attendant que le mal passe. Il à le temps, alors que je n’ai que 15 jours pour rejoindre Dushanbé, il a un mois devant lui… Il m’explique aussi qu’il a un budget de 30USD par jour. C’est la première fois que je rencontre un voyageur ayant un aussi gros budget. Comparé à mes 3USD, ça parait tout à fait démesuré !

 

Manque d’oxygène et mal de montagne

Je pensais être résistant au mal des montagnes et aux problèmes d’oxygène en altitude. En réalité, je comprends rapidement pourquoi mon ami canadien se trouvait aussi mal la veille. Après avoir grimpé très rapidement les 4000m, je me sens fatigué et pris de vertiges. J’ai atteins le premier village sur la route, et je me suis arrêté dans une sorte de maison d’hôte pour manger. On me sert une soupe et du pain avec miel/confitures/beurre et crème mais j’ai du mal à manger. J’ai mal à la tête et fini par m’allonger sur la banquette en espérant que mon état s’améliore. Après une sieste de 2 heures je vais un peu mieux. Vers 19h, je m’apprête à reprendre la route lorsqu’un cycliste allemand arrive. Nous discutons un peu sur l’état de la route et le temps qu’il me faudra pour atteindre le prochain village. Jusqu’à la tombé de la nuit, j’arrive à faire une bonne trentaine de kilomètres presque sans effort alors que le matin j’avais cru mourir pour faire le même nombre de kilomètres.

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Autoroute pour cyclistes ?

Le Pamir est un territoire immense qui couvre 40% du Tajikistan. Pourtant ce n’est qu’un immense désert de haute altitude hostile à toute présence humaine ou animale. Seul 3% de la population Tadjik y habite.

Je croise rarement plus de 2 ou 3 voitures par jour mais je n’ai jamais croisé autant de cyclistes depuis mon départ. Chaque jour, je croise 3 ou 4 vélos dans le sens opposé du mien. Tous les cyclistes se dirigeant vers la Chine ou vers l’Europe passent par cette route mythique. D’autres cyclistes viennent spécialement au Tajikistan pour faire cette route. Lorsqu’on se croise, on discute toujours pendant une bonne demi-heure pour avoir des infos récentes sur ce qui nous attends les prochains jours.

Les cyclistes forment une grande famille et lorsque j’arrive dans un village, les cyclistes arrêtés pour quelques jours m’accueillent par des « Hi Pierre! ». Les voyageurs à moto roulent bien plus vite et lorsqu’ils arrivent dans les villages, ils annoncent les prochaines arrivées de cyclistes. Grâce à eux, je sais également qui est devant et derrière moi !

Franchissement du col le plus haut de la Pamir Highway

Ak-baïtal est le plus haut col de la Pamir Highway. Il culmine à 4655m, il y fait très froid et il y est difficile de respirer si bien que je dois m’arrêter toutes les 30 secondes pour reprendre mon souffle. La route est très raide et évidement pas goudronnée. La montée est difficile et semble interminable.

Village de Murghab au coeur du Pamir

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Expédition remplissage des bouteilles au puit

En camion pour éviter les loups

Après avoir rempli toutes mes bouteilles, je reprends la route et m’apprête à planter ma tente à proximité d’un lac. La route continue à grimper mais est superbe.

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Des français sont passés par là avant moi. Ils se sont permis une petite rectification sur l’inclinaison de la pente.img_6116

Ceci est un village. Il n’y a qu’une seule ferme? Et alors?

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A ce moment là un énorme semi-remorque en provenance de Kashgar, Chine s’arrête devant moi. Le chauffeur me fait comprendre que je ne peux pas dormir ici. D’après lui des touristes sont morts dévorés par les loups il y a quelques mois. Il me montre aussi une photo prise depuis sa cabine où l’on voit des loups en bordure de la route à l’endroit précis où nous sommes arrêtés.

Les loups ne m’inquiète pas trop mais je saute sur l’occasion de pouvoir prendre un transport pour arriver rapidement à Dushanbe et refaire ma demande de visa Turkmène après avoir été refusé une première fois à Bishkek. Nous chargeons donc le vélo et les bagages sur le toit du container. Il n’y a pas d’échelle pour monter le vélo et je dois porter le vélo à bout de bras malgré la fatigue de la journée.

300m plus loin, un voyant s’allume pour signaler une surchauffe du moteur. Le chauffeur commence à cogner sur le voyant pour qu’il s’éteigne. Visiblement ce n’est pas la première fois qu’il a cette panne. Mais cogner sur le voyant de résous par le problème et le moteur se met en mode sécurité. Impossible de rouler à plus de 20km. On s’arrête finalement et on lève la cabine pour accéder au moteur et ajouter 30 l d’eau depuis des bidon. On repart, le chauffeur cris quelques « Allahu akbar » et « inch allah » le camion va repartir. On fais quelques kilomètres mais le voyant se rallume. Pendant 1 nuit et 1 journée nous remettrons de l’eau tous les 40km en soulevant la cabine et en transportant les 30 l d’eau depuis lacs et rivières.

Après des tentatives pour réparer, le chauffeur décide de s’arrêter trois jours en attendant qu’un experts viennent depuis la capitale. Je n’ai pas d’autres alternatives que de prendre un taxi pour les 400km restants jusqu’à Dushanbe.

Une journée en taxi en longeant la frontière afghane

Des chauffeurs routiers s’occupent d’appeler un taxi pour moi. Quelques heures plus tard un van toyota déboule dans un nuage de poussière. Le van semble déjà plein à craquer et des bagages sont déjà entassés sur la galerie. En se serrant, on arrive à me trouver une petite place sur la banquette arrière. Nous sommes 18 dans le van.

Nous reprenons la route. Le chauffeur roule à tombeau ouvert mais le van n’a aucune suspension. Ma tête cogne au plafond et mes genoux contre la banquette de devant. Le chauffeur met un CD de musique traditionnelle au volume maximum. Il parait que c’est un remède contre le vomissement. Au bout d’un  moment la piste devient tellement mauvaise que le CD se coupe toutes les 3min à cause de secousses. Tant mieux…

Alors que nous entamons une montée, le coffre s’ouvre et mes bagages chutent sur la piste. Mon ordinateur, ma caméra et mon appareil photo se retrouve sur la poussière de la route. Heureusement toujours dans leurs sacoches. Le chauffeur ne s’aperçoit même pas que son coffre est ouvert et qu’il sème sa gargaison. Je hurle hurle « stop » et tous les passagers s’y mettent également. Nous nous arrêtons pour récupérer mes bagages et ficeler le coffre avec des files de fer. Nous redescendons tout en bas en marche arrière pour reprendre de l’élan.

Fermiers Afghans, GIs et talibans

Notre seule distraction pendant ce long voyage sur la piste défoncée et caillouteuse est de regarder de l’autre côté de la rivière, côté afghan. Ce pays si secret et si étrange pour moi comme pour les Tadjiks. Nous sommes parfois à quelques dizaines de mètres des afghans. Ils nous regardent de loin et agitent parfois la main pour nous saluer. Alors que du côté Tajik, il y a des pilonnes électriques en bordure de la route et des voitures sur la piste, en Afghanistan les gens se déplacent à pieds sur des dizaines de kilomètres sur le flanc de la montagne. Ils sont parfois précédés de leur âne chargé de foin. On aperçoit parfois de rares motos.

Quant aux villages afghans, ils sont généralement constitués de maisons en murs de terre. Les maisons s’empilent les unes sur les autres en terrasse sur le flanc de la montagne.

A un moment donné, nous voyons un groupe d’une trentaine de GI’s américains occupés à fouiller un village de paysans afgans. Ils sont en uniformes, casqués et armés. Sur le toit de leurs 4×4 sont installés des mitrailleuses. Un peu plus tard j’ai appris par un cycliste m’ayant précédé de quelques jours sur cette route que les talibans étaient dans la région juste avant. Mon ami cycliste a aperçu une colonne de pick up talibans roulant côté Afghans, musique à fond.

C’est assez surréaliste d’être aussi prêt d’une zone de combat. Ça pourrait même paraître dangereux puisqu’on est évidement à porté de canon et mitrailleuse mais il n’y a jamais eu d’incident avec le Tajikistan. La coopération entre les USA et le Tajikistan fonctionne bien et la frontière semble hermétique. A moins que le Tajikistan et les talibans aient des accords. Comme par exemple laisser passer la drogue provenant d’Afghanistan. La route que nous empruntons vers Dushanbe est réputée pour être l’autoroute de la drogue. Peut-être un moyen de financer les talibans.

Dushanbe : Visa Saison 2

Le trajet en taxi était sensé prendre une journée mais c’est finalement au petit matin vers 6 heures du mat’ que nous arrivons dans la capitale Tajik. Une voyageuse coréenne avait réservée une guesthouse et elle est furieuse qu’on lui ai menti sur la durée du voyage. Elle a payé l’hôtel pour finalement passer la nuit en taxi.

Quant à moi, j’avais repéré la guesthouse la moins cher de la ville. Je prévois d’y dormir une nuit avant de trouver un couchsurfing (hébergement bénévole)

Je ne prends même pas le temps de dormir, je fonce à l’ambassade du Turkmenistan pour refaire une demande de visa et à l’ambassade de l’Azerbaijan pour demander un visa de transit de 5 jours au cas où ma demande de visa turkmène serait refusée. Manque de chance les deux ambassades sont fermées se jour là. Je dois y retourner le lendemain et les jours suivants pour déposer mon dossier. A l’ambassade d’Azerbaijan, je dois repasser 4 jours de suite avant de trouver l’ambassadeur disposé à me consacrer 5min pour ma demande de visa. Il est sans arrêt au restaurant ou en réunion importante. A en juger par le bruit des ronflements, la réunion doit battre son plein !

En attendant de récupérer mon visa Azebaijan et mon refus de visa Turkmène, je fais de belles rencontres grâce à couchsurfing. Je suis accueilli par des locaux qui me font visiter la ville. Je fais également la connaissance d’un couple de cyclistes germano-taiwanais qui se dirigent également vers l’Europe. Ils n’ont pas tenter d’obtenir le visa turkmène mais on opter pour prendre l’avion de Dushanbe jusqu’à Mashad en Iran. Je les rencontrerai plusieurs fois en Iran un mois plus tard en septembre.

Suivre Pierre-Ad:

Pierre-Adrien Mongin est un jeune diplômé de Montpellier Business School. Il a décidé de consacrer une année de sa vie pour découvrir le monde et ses habitants à vélo. Parti de Bangkok en février 2016, il a rejoint Paris à vélo ler 1er Avril 2017 ! Un voyage merveilleux au fil des rencontres... Il est maintenant à la recherche d'une mission dans le marketing en tant que chef de produit ou chef de projet marketing digital. Aidez-le à continuer son rêve !

6 Responses

  1. Loïck de CHATEAU-THIERRY

    Bravo Pierre-adrien,
    Je te suis de loin en loin et tu me fais rêver de grands espaces et d’aventures.
    Chapeau bas !

  2. Anne-Brigitte LECOINTE KARCHER

    tes photos sont superbes merci et bravo
    c’est super de voyager dans ces pays grace à toi
    bonne continuation

  3. Isa Mongin

    Bravo +++ Pierrade ! On en prend plein les yeux, avec tes photos magnifiques !
    On reçoit aussi en plein coeur, toutes tes aventures que tu nous partages avec plein d’humour. Nous sommes vraiment dans tes pas !
    On a souffert avec toi, dans ces montées de malades !!! sur cette « route » superbe, mais bien austère.
    On tremble avec toi dans les descentes, où tes freins semblent bien faiblards, et où la moindre pierre peut te faire chuter. On apprend la patience, avec ta vidéo, pour puiser l’eau vitale pour toi, dans ces contrées désertiques. Le remplissage des bouteilles avec les moyens du bord… On aurait bien aimé entendre le dialogue entre le monsieur et les enfants et toi ! Notre estomac n’a pas tenu, dans le van bondé filant et bondissant pour aller à Dushanbe… La « saison 2 » des visas, nous montre que tu gardes toujours ton humour, même dans les galères, c’est une force. J’ai bien ris en voyant à quoi tu reconnaissais la pleine activité de ton ambassadeur !
    Tes écris sont très vivants, on s’y croit !!!
    Te voilà en Iran, nous serons dans la joie de lire toutes tes rencontres avec ce peuple si cultivé et ce pays qui fait rêver.
    Merci à ton ange gardien de toujours bien veiller sur toi.
    Je t’embrasse bien fort. Maman

  4. MERET DEGONZAGUE Fabienne

    Bravo Pierre-Adrien pour ces magnifiques photos et merci de nous partager un tel voyage et de nous faire découvrir des pays dans lequel nous n’irons sans doute pas.
    Bonne continuation. Nous pensons bien à toi.

  5. Mongin

    Cher Pierre-Adrien,

    De la très haute montagne sur la route de la soie au Pamir… Un report, qui moi me fait saliver d’envie. Mais que cela a du être dur et difficile, à cause de la raréfaction de l’oxygène, des pentes très raides, une route défoncée, des animaux sauvages, des cols à n’en plus finir, des conflits armés à proximité… Congratulations encore une fois de la part de Nané et d’Oncle Antoine. Des photos plus, qu’exotiques à l’autre bout du monde, qui montrent la difficulté de la route même à bicyclette, les pannes techniques, les paysages grandioses, les couchers de soleil, le froid, les couleurs très bigarrées et les sons des personnes et des biens, le dédale et les méandres, afin d’obtenir les visas…

    Toujours la maxime du Jacquet, du jour : « Dès que la moindre parcelle de sagesse est entrée dans l’esprit d’un homme, il aspire à la solitude ». Alexandra David-Neel (La Lampe de la sagesse).

    A méditer dans tes pérégrinations sans doute exceptionnelles, à la fois dans ta tête, mais aussi dans ton corps. Ta boussole intérieure devrait t’indiquer la respiration du monde, à quelque endroit, que tu te trouves sur cette route mythique, et te faire prendre conscience à la fois de Dieu, la Nature et l’Homme, comme un cadeau du ciel et à la fois de l’édification du Monde, par plus, que ce grand architecte, qu’est ce même Dieu, le Veni Creator.

    Bon passage en Iran, et à très bientôt pour de nouvelles aventures,

    Avec toute notre affection,

    Nané et Oncle Antoine

  6. Margaux

    Bel article! J’aime beaucoup les « patchwork » de photos 🙂 Depuis mon premier voyage au Tadjikistan (à Dushanbe et au nord, dans les montagnes Fan) en 2014, je rêve d’un voyage dans le Pamir. Peut-être pour 2018, qui sait?! Par contre, ça ne sera pas en vélo pour moi, un peu trop challenge niveau physique ^^ En attendant, je me nourris de récits comme le tien 🙂

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