Turquie à vélo : du Mont Ararat à Istanbul – EPISODE 1

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7/11/2016 – Après 2 mois passés en Iran, la découverte d’un nouveau pays était plus qu’attendu. Malgré notre curiosité et envie de découvrir la Turquie, nous ne pouvons enlever de nos esprits une petite pointe d’angoisse. Le pays est politiquement instable en particulier depuis le récent coup d’Etat et de nombreux groupes terroristes sèment la peur en particulier à l’est dans le Kurdistan turc. De nombreux amis cyclistes ont été ou ont failli être attaqué et nous devrons être prudent.

Passage devant le majestueux Mont Ararat

Nous passons sans encombre et très rapidement la frontière turque. De l’autre côté de la frontière, c’est déjà l’hiver. Lors de la crise de Tchernobyl en Europe, les politiciens avaient garantis à leur concitoyens que le nuage radioactif s’arrêterait à la frontière de l’hexagone. C’est un peu la même idée ici. D’un côté, c’est l’été… ou presque. De l’autre c’est déjà l’hiver glacial. Les montagnes et le bord des routes sont enneigés. Les rues boueuses des villages que nous traversons sont couvertes de verglas. Je n’ai jamais vu une différence de climat aussi frappante. En réalité, le phénomène s’explique en bonne partie par l’exposition. L’Iran est sur le versant sud de la montagne tandis que la Turquie est sur le versant nord.

Avant d’arriver à Dogubayazit nous passons devant le grand Mont Ararat, la plus haute montagne de Turquie dominante à 5000m. Depuis plusieurs jours, nous apercevions son mont… de plus en plus grand. Nous sommes maintenant à ses pieds. La légende dit que l’arche de Noë aurait été construite et mise à flot dans cette montagne, emportant à son bord un couple d’animaux de chaque espèce avant que Dieu déclenche un déluge de pluie qui vienne engloutir la planète. Des scientifiques auraient retrouvés des fragments de l’épave et le site correspondrait également aux dimensions transmise dans l’Ancien Testament. Nous l’avons appris plus tard et n’avons donc pas fait de détour par le site archéologique.

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Déception dès notre premier soir en Turquie

Nous arrivons à Dogubayazit dans la soirée. La nuit est déjà tombée. Il fait froid et les rues boueuses sont recouvertes de neige et de verglas. Des meutes de dizaines de chiens nous courts après lorsque nous passons. Nous demandons à plusieurs passants où nous pourrions passer la nuit. Ils nous répondent qu’ils ne savent pas et ne s’attardent pas. Nous voilà bien avancé. Nous finissons par trouver une mosquée ouverte et nous nous frayons un chemin dans la neige jusqu’à la porte. Personne cherche à nous aider et je finis par traverser la rue pour demander à l’épicier d’en face si nous pouvons dormir dans la mosquée. Je comprends que ça ne devrait pas poser de problème mais après que l’épicier ait demandé à l’imam, notre demande est refusée. On nous conduit à l’hôtel. Après une longue négociation, nous nous avouons vaincus et devons rester à l’hôtel. Nous négocions une double chambre à 30USD et commencons à cuisiner dans la salle de bain. Bienvenue en Turquie. Nous ne sommes qu’à une vingtaine de kilomètre de l’Iran mais nous sommes bel et bien dans un autre monde ici.

Lueur d’espoir le second jour à Dogubayazit

Alors que nous allions chercher du pain pour le petit déjeuner et que nous nous apprêtions à quitter la ville, un turc vient à notre rencontre dans la rue. Il parle anglais et travaille dans le tourisme. Il nous invite à prendre le thé et lorsque nous lui expliquons notre déception de la veille, il décide de nous aider à trouver un hébergement gratuit pour le soir. Il était hôte warmshower et a hébergé de nombreux cyclistes avant nous lorsqu’il avait un grand bureau dans le centre ville. Il ne peut plus nous héberger maintenant mais il est certain de pouvoir trouver une solution avant la nuit. Il nous emmène d’abord à la mairie voir la maire en lui demandant de trouver un local pour nous héberger. La maire est très gentil mais n’a aucune solution pour nous. Nous allons ensuite à l’hopital où il semblerait possible de dormir au dernier étage, inoccupé actuellement. Le directeur refuse de nous accueillir. Finalement notre ami nous amène chez un de ses amis qui possède un petit hôtel dans le centre ville. Il lui demande s’il peut nous offrir une chambre jusqu’à demain et ce dernier accepte !IMG_20161109_094559

Ascension au Palais d’Ishak Pasa

Grâce à notre ami, nous avons le temps de pédaler dans les montagnes jusqu’au Palais d’Ishak Pasa. Niché sur la montagne et entouré de neige, ce vestige de l’Empire Ottoman est absolument splendide. Ce sera la plus belle attraction de tout l’est de la Turquie. L’intérieur est somptueux. On retrouve de nombreuses chambres, un hammam, des salles de réception et une mosquée.

Attaqués par des bergers

L’est de la Turquie correspond au Kurdistan turc. Les kurdes sont présents en Turquie, Iran, Syrie et Irak et ils revendiquent le territoire sur lequel ils vivent. Les kurdes turcs sont particulièrement militant et le groupe independentiste PKK est tristement célèbre pour les attentas sanglants qu’ils commètent presque toutes les semaines à l’encontre des forces de l’ordre turque.
Sur les routes et dans les villes de l’est nous avons le sentiment d’être en guerre. Les nombreux commissariats en ville et tous les 20km le long de l’autoroute sont de véritables bunkers fortifiés de bétons, de barbelés et de tourelles blindées. Des chars patrouilles en permanence sur l’autoroute et étant donné le faible trafic routier, je n’exagère pas en disant que 1/3 des véhicules qui nous doublent sont des chars de l’armée.
Malgré tout, nous roulons depuis à peine 5km à l’extérieur de la ville que j’aperçois trois bergers sur le bas côté de la route. J’avais lu sur des blogs de cyclovoyageurs que ce genre de personnage pouvaient être dangereux et je cherche donc à prendre de la vitesse et esquiver légèrement en roulant au milieu de la route. A ce moment je les vois également se déplacer légèrement vers le milieu de la route. C’est confirmé, ils ne nous veulent pas forcément du bien.
Nous arrivons à leur niveau. Carly passe s’en s’arrêter, je passe mais Ryan ne s’est pas méfié et les bergers bloquent sa roue avec l’un de leurs bâtons de berger. Ils maintiennent son vélo et lui font comprendre qu’ils ne le laisseront partir qu’après lui avoir faussé son argent, ordinateur, caméra, etc… Ils le menacent avec leurs bâtons en le levant en l’air comme s’ils allaient le tabasser mais Ryan ne bouge pas. Entre temps je me suis arrêté pour aider Ryan et 2 des bergers laissent Ryan pour se diriger vers moi. Il tâtent mes poches avec leurs bâtons en pour me voler argent et téléphone mais je ne bouge pas. J’aperçois une voiture s’approcher et pousse mon vélo au milieu de l’autoroute pour forcer la voiture à ralentir ou s’arrêter. Les 3 cowboys lâchent momentanément prise et cachent leurs bâtons. Je cris à Ryan et Carly de foncer et nous arrivons à nous éloigner. Les 3 nous courent après et nous lancent leurs bâtons sans parvenir à nous atteindre. Nous l’avons échappé belle. Une belle leçon qui nous incite à garder les yeux ouverts et à toujours anticiper ce genre de rencontre. La prochaine fois, nous nous protégerons derrière une voiture avant de croiser ce genre d’individus.

Paysages enneigés et froid polaire.

Plus nous nous éloignons de l’Iran, plus les températures descendent. Les montagnes et bords de route sont désormais couverts d’une épaisse couche de neige. Nous croisons un cycliste suédois pédalant par -10 degrés en vêtements très légers. Il campe tous les soirs dans la neige et le froid ne semble pas l’effrayer. Nous préférons ne pas camper par ces températures. Le plus dur est de cuisiner et monter la tente. Il suffit de retirer ses gants pendant 5 min pour ne plus sentir ses doigts.
Alors que le soleil se couche, nous apercevons une station essence et mini market dans lequel on imagine pouvoir camper. Le patron n’hésite pas une seconde et nous propose de dormir dans une pièce chauffée qui sert de salon de thé aux routiers. Je reste 1h30 sous le néon chauffant pour sécher mes vêtements de la transpiration et me réchauffer puis nous cuisinons dehors. Le lendemain, pas encore remis de nos émotions de la veille, nous essayons de faire du stop pour fuire cette zone « dangereuse ». Mon vélo a également un souci au niveau de la roue avant et devient très instable. Finalement rien de fructueux pour l’autostop. Un seul camion s’arrête mais il veut nous faire payer.

Agri : Accueilli 2 jours dans un hôtel 5 étoiles

Nous continuons à vélo jusqu’à Agri. Nous essayons de trouver un endroit où camper. Les premières stations service ne peuvent pas nous accueillir, la police nous recommande d’aller dormir dans une mosquée du centre ville mais sans certitude que l’on soit accepté. Finalement nous continuons à frapper aux portes des stations services jusqu’à ce qu’une nous accueille comme si nous étions attendu. Ils ne sont même pas surpris quand je demande si je peux dormir dans un local de la station service. Ils me pointent du doigt l’hôtel 5 étoiles mitoyen à la station et me dise de les suivre. Il n’emmène au sous-sol ou se trouve le sauna, bain turc et piscine afin que je discute avec le patron de l’hôtel. Le patron me pose quelques questions avant de nous accueillir gratuitement dans son hôtel!
Nous restons 2 jours dans une grande chambre. Le matin, nous partageons avec notre hôte un excellent petit-déjeuner buffet au restaurant de l’hôtel sur le roof-top. Nous passons l’après-midi dans la salle de gym puis enchaînons sauna, bain turc et piscine chauffée à plus de 30 degrés. Quel bonheur de pouvoir être au chaud alors que les températures descendent à -25 °c pendant la nuit ! Après deux jours, il est temps de continuer. Ryan et Carly veulent prendre le bus jusqu’à Erzurum pour s’éloigner de la zone « dangereuse » et fuir également le froid. Je ne suis pas très enthousiaste à prendre un transport mais je les suis. Après tout, 200km ce n’est pas énorme…

 

Toujours un froid polaire sur la route de la Capadoce (Erzurum, Erzincan, Sivas)

Le bus nous dépose 15km à l’extérieur d’Erzurum. Nous devons rejoindre notre host couchsurfing dans la ville et y resterons une journée pour visiter les principaux lieux (Medressas, mosquée, château Ottoman, etc.). Nous continuons ensuite vers la prochaine étape Erzincan où nous restons également une journée. La ville n’a rien d’intéressante mais Ryan et Carly veulent profiter du confort de l’appartement pour faire une pause (supplémentaire!). Pourquoi pas, nous ne sommes plus à un jour prêt ! Le jour de notre départ un couple d’italiano-hollandais arrive également chez notre host. Ils travaillent à Barcelone et ont pris une année sabbatique pour voyager à travers l’Europe et l’Asie orientale avec leur 4×4 Lada.


Nous continuons vers Sivas où un autre host Couchsurfing nous attend. La météo reste bonne mais les températures descendent très bas. En plein soleil, la température ne montait pas plus haut que -15 °c. A part pour les mains, ce n’est pas trop douloureux dans la journée mais lorsque le soleil disparaît ça devient plus compliqué. Des stalactites se suspendent sous le vélo, les câbles du dérailleur sont coincés dans un bloc de glace et de la glace se forme également entre le garde boue et la roue.
Le premier soir, nous nous arrêtons dans une station service ayant également un restaurant. Nous laissons nos vélos sur le parking et courons nous réchauffer au restaurant. Les employés sont surpris de nous voir foncer vers les radiateurs. Ils se montrent assez distants dans un premier temps avant de nous offrir le thé et une bonne soupe. Nous leur demandons si nous pouvons rester dormir dans le restaurant et ils nous proposent de dormir au rez-de-chaussé dans le restaurant en construction. Carly et Ryan utilisent leur tente et je dors sur un canapé. La lumière reste allumée et la nuit est assez bruyante car les bus de nuit font une halte dans cette station.
Le lendemain, nous nous apprêtons à repartir mais je m’aperçois en chargeant mon vélo qu’un de mes pneus est crevé et je dois réparer… par ce froid! Une heure plus tard, nous reprenons finalement la route. Les paysages sont extraordinaires. Le ciel est parfaitement dégagé et les montagnes enneigées se détachent dans le ciel.

La veille de notre arrivée à Sivas, nous avons une longue ascension et finissons par arriver au sommet pour le coucher de soleil. Les couleurs sont superbes mais il fait très froid. J’aperçois un village en contrebas et également une station de déneigage autoroutier à quelques mètres. Les employés nous aperçoivent et nous invite à entrer prendre le thé. Il fait chaud et nous pouvons même nous doucher! Nous leur demandons si nous pouvons dormir dans leur locaux. Ils acceptent et après le diner, ils libèrent une chambre rien que pour nous! Je suis heureux, ce soir je vais pouvoir me coucher à 20h30 et dormir au chaud! C’était sans compté sur la venue de la police. Le sommet de cette montagne est stratégique et une caserne militaire se trouve juste à côté de l’endroit où nous nous trouvons. Les soldats nous ont vu entrer dans le bâtiment autoroutier mais ne nous voyant pas sortir ils ont fait le déplacement. Ils contrôlent nos passeports avant de nous annoncer que nous ne pouvons pas dormir ici. Le terrorisme a déjà vaincu en Turquie, la paranoïa est omniprésente à tous les niveaux de la société.
Les employés autoroutiers sont désolés de ne pas pouvoir nous accueillir et ils nous descendent en déneigeuse jusqu’à la prochaine station service. Ils expliquent la situation et nous prévoyons de dormir dans la salle de restaurant. Mais nous ne sommes visiblement pas les bienvenus, la salle est petite, bruyante et il y a beaucoup de passage. J’enrage d’avoir été délogés par l’armée et cela doit forcément se voir mais malgré tout le patron décide de nous laisser dormir dans une pièce de repos réservée aux employés en principe. Tout s’arrange finalement. Le lendemain matin, nous reprenons la route au levé du soleil. En début d’après-midi, nous faisons une halte dans un restaurant d’autoroute pour nous faire offrir quelques le dixième thé de la journée et discutons avec des chauffeurs de poids-lourds. Ils voyagent à vide vers la Bulgarie et nous propose de nous prendre. Évidement, nous ne souhaitons pas aller jusqu’en Bulgarie aussi rapidement mais nous acceptons de nous faire déposer à Sivas pour nous épargner les derniers 50km!

Nous partageons avec nos hosts couchsurfing nos expériences de voyages, visitons la ville et emmenons nos vélos en maintenance. La boutique de vélo refuse que nous payons quoique ce soit y compris pour les pièces remplacées. Cela fait du bien de retrouver cette générosité si normale en Asie mais de moins en moins commune lorsqu’on se rapproche de l’Europe.

Tentatives… et succès aux « frappages de portes »

Il nous faut deux jours pour atteindre Keyseri, nous devons donc trouver un endroit où camper le soir. Il ne fais pas aussi froid que les précédents jours mais c’est l’occasion de tenter de frapper aux portes pour découvrir la Turquie « de l’intérieur ». Les 4 premières portes frappées sont peu concluantes. Un homme nous explique qu’il ne peut pas nous autoriser à dormir chez lui car il ne nous connait pas et ne peux pas nous faire confiance. Les chaines de TV turque rabâchant en boucles les attaques terroristes en Turquie ont visiblement fait leur travail… Il nous propose de garder nos vélos dans son garage et de nous offrir l’hôtel dans la ville située à 15km d’ici. Le lendemain il irait nous chercher pour nous ramener à nos vélos. C’est sympathique et généreux de sa part mais ce n’est pas du tout ce que nous attendons et nous ne voulons surtout pas qu’il prenne sur ses économies pour nous payer l’hôtel. Nous le remercions donc et continuons à frapper aux portes un peu plus loin. Une famille décide finalement de nous accueillir et nous passons une soirée très conviviale malgré la barrière de la langue. Voilà enfin ce que j’attends de la Turquie! Pouvoir rencontrer les locaux comme je le faisais en Asie.

Kayseri : la ville la plus européanisée jusqu’à présent

Plus j’avance vers l’Ouest turc, plus les villes se mettent à ressembler de plus en plus aux villes européennes. A Kayseri, j’ai vraiment le sentiment d’être en Europe. Il y a un tramway flambant neuf constuit par Alstom, les centre-ville et l’architecture de la ville sont aussi très similaire avec ce que l’on pourrait trouver en Europe.
Nous sommes très bien accueilli par Elif, notre host Couchsurfing. Elle nous prépare un délicieux diner et nous nous sentons comme à la maison! Elle nous explique également son désespoir sur la situation politique en Turquie et la pression sociale lorsqu’on ne partage pas le même enthousiasme que ses collègues à propos d’Erdogan et sa politique. La Turquie est profondément divisée sur la question politique. On pourrait catégoriser la population en deux : une partie instruite de moins de 30 ans qui sont désespéré des actions de Erdogan et du conservatisme du pays ; et une autre partie de la population -majoritaire-, généralement plus âgée et moins instruite qui considère Erdogan comme un rempart contre le terrorisme et un génie faisant des miracles pour le développement économique du pays.

Découverte de la Cappadoce

La Cappadoce est probablement le lieu le plus connu de Turquie. C’est un lieu magnifique et chargé d’histoire de différentes cultures. Les premiers chrétiens s’y sont installés les premières décennies après la mort de Jésus, en provenance de Palestine. Les habitants de la région vivaient dans des grottes aménagées dans la falaise. Si bien que les montagnes de la région sont un véritable gruyère. Certaines grottes sont utilisées comme des maisons, d’autres comme des ateliers ou fabriques mais surtout on est frappé par les milliers d’églises et chapelles creusées dans la montagnes. Je n’ai pas trouvé d’explication justifiant la présence si nombreuse d’églises. On trouve parfois des chapelles tous les 10 mètres. Les murs sont généralement décorés de peintures représentant Jésus et les apôtres, de croix sculptées et de fresques.
Les villages-grottes sont aujourd’hui pour la plupart abandonnés ou transformés en musées, mais ils étaient toujours habités juste que dans les années 1950.


La Cappadoce est également connue pour son bal de montgolfières. Tous les matins des dizaines voir des centaines de montgolfières s’élèvent dans le ciel en même temps que le soleil fait son apparition. Le tour de montgolfière coûte environ 90€, ce qui est hors-budget pour moi. Je suis donc grimpé avec Seraphim, mon host Couchsurfing, sur la montagne. D’en haut, nous avons assisté à ce fabuleux spectacle que de voir les montgolfières s’illuminer de leur feux dans la nuit et s’élever une à une dans le ciel. Du fait de la basse saison et des difficultés économiques, il n’y avait pas plus d’une soixantaine de montgolfières à voler simultanément et c’est déjà un spectacle magnifique.

Retrouvailles avec mes amis Stephan et Yuily

La veille de mon départ, je retrouve Stephan et Yuily avec qui j’avais pédalé pendant 3 semaines en Iran. Après une séparation d’un mois nous sommes heureux de nous retrouver et avons plein de choses à partager. Pour fêter nos retrouvailles on prévoit d’aller faire un feu et camper dans une des nombreuses grottes. Finalement, la nuit est déjà tombée et nous changeons d’idée pour rester au chaud chez notre hôte!
Première vraie hospitalité,

La suite de ma traversée de la Turquie dans mon second article sur la Turquie !

 

 

Suivre Pierre-Ad:

Pierre-Adrien Mongin est un jeune diplômé de Montpellier Business School. Il a décidé de consacrer une année de sa vie pour découvrir le monde et ses habitants à vélo. Parti de Bangkok en février 2016, il a rejoint Paris à vélo ler 1er Avril 2017 ! Un voyage merveilleux au fil des rencontres... Il est maintenant à la recherche d'une mission dans le marketing en tant que chef de produit ou chef de projet marketing digital. Aidez-le à continuer son rêve !

3 Responses

  1. Isa

    Super cet article. Les photos sont toujours superbes. On a hâte Pierrade d’avoir la suite? des aventures…on parlait de toi cet après midi avec les amies ! Et ce soir je trouve ta publication.?

  2. Ermal

    Salut Pierre. Tu est bien arrivé a Paris? Tout c’est bien passé? Ermal (Tirana).

    • Pierre-Ad

      Je suis encore en Italie après une semaine à Venise pour le carnaval! Et je serai ensuite à montpellier jusqu’au 14 mars pour partager mon voyage lors d’une rencontre de voyageurs. Je continuerai le 15 mars vers Paris et Rennes ! A bientôt

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