Pourquoi un road trip ?
Passionné de voyages et d’échanges interculturels, je souhaitais absolument prendre une année de césure entre mon master et mon entrée définitive dans une vie professionnelle trépidante !
L’opportunité ne se présentera peut-être pas une nouvelle fois dans ma vie… à moins d’avoir gardé un bon coup de pédale lorsque j’aurai pris ma retraite à 80 ans !
Pourquoi cette expédition à vélo ?
Quoi de mieux que le vélo pour découvrir le monde et ses habitants tout en respectant notre environnement commun? Rencontre, partage et respect de notre environnement seront les maîtres mots de cette expédition !
Le vélo est aussi mon moyen de locomotion depuis tout petit et j’aime ce transport ! Vous ne pourrez pas me reprocher de faire du bruit ou d’encrasser vos poumons !
Quelles sont les valeurs et le thème de ce voyage ?
Le fil rouge de cette expédition est DÉCOUVRIR, RENCONTRER et PARTAGER (Discovering, Meeting, Sharing). D’une part avec les personnes que je rencontrerai au quotidien dans chacun des pays traversés mais aussi avec les personnes restées en France. Celles qui m’ont aidé à préparer le voyage, celles qui voyageront avec moi à travers le blog pendant ces 10 mois, les écoles et leurs élèves qui recevront mes cartes postales, etc…
Les valeurs du sport, de l’effort et du dépassement de soi et du respect de l’environnement sont également au cœur de la démarche.
(Photos de mon ami Kamran On Bike – Photos from my friend Kamran On Bike)
Pourquoi voyager seul ?
Excellente question mon cher Watson ! Initialement, j’avais pris la décision de partir qu’à condition de trouver un compagnon de route. Cela me rassurait et était en cohérence avec l’idée que je me faisais du voyage, de la découverte et de l’échange. Puis j’ai discuté avec de nombreux voyageurs à vélo. Voici en contenu ce qu’ils m’ont dit : « Si tu veux y aller avec ton meilleur pote ou avec ta copine, vas-y. Mais si tu as l’opportunité de partir seul, n’hésite pas une seconde ! ».
Mais pourquoi !? Pour plusieurs raisons !
Tout d’abord parce que ce genre d’expédition n’est pas facile et la difficulté nous pousse parfois dans nos retranchements en mettant en exergue nos défauts. Dans ce type de situations, il est déjà compliqué de se supporter soi-même, alors supporter l’autre pendant 10 mois en maintenant moins de 3 mètres de distance… Sans compter qu’on n’est pas toujours fatigué au même moment, on ne tombe pas malade au même moment, on ne veut pas forcément prendre la même route ou faire de détours, on ne voyage peut-être pas pour les mêmes raisons ni avec les mêmes centres d’intérêts… Bref beaucoup d’incertitudes qui peuvent compliquer le voyage.
Aussi parce que quand on est deux ou plus, on est moins seul et donc on a moins besoin du local rencontré en bord de route. On risque donc d’être moins ouvert aux populations rencontrées. Dans mon cas, la rencontre et le partage sont mes motivations premières dans cette expédition. L’objectif est donc de faire de mon mieux pour répondre à l’accueil des locaux !
De plus, pour les locaux un voyageur seul est moins intimidant qu’un groupe de voyageurs. Si j’ai toutes mes chances d’obtenir un bout de tapis pour dormir au sec et au chaud en voyageant seul, la probabilité serait nettement moindre pour un groupe de voyageur.
Enfin, partir seul ne signifie pas arriver seul ! La Route de la Soie est fréquentée par un certain nombre de voyageurs à vélo. On estime qu’entre 200 et 250 cyclistes y passent chaque année. Je rencontrerais donc fréquemment des cyclistes et nous aurons la possibilité de pédaler ensemble 3 semaines ou 3 mois !
Pourquoi Bangkok-Paris ?
Après mon échange universitaire en Corée du Sud en 2013, j’ai eu la chance de pouvoir rester un mois supplémentaire en Asie. Je voulais mettre à profit ce temps pour visiter les Philippines, le Japon et la Thaïlande. Pour des raisons budgétaires et de timing, j’ai finalement choisi de rester le mois entier aux Philippines avec l’idée de visiter le Japon et la Thaïlande plus tard. Choisir comme point de départ la Thaïlande pour cette expédition à vélo est donc l’accomplissement d’un vieux rêve !
Et Pourquoi pas Paris-Bangkok ?
C’est le sens que j’avais imaginé initialement, partir de Paris pour rejoindre Bangkok et profiter du soleil, des paysages et des Full Moon parties à l’arrivée en guise de trophée ! Je prendrai finalement le sens inverse pour éviter la mousson asiatique, pouvoir traverser les cols montagneux entre la Chine et le Kyrgyzstan pendant les rares mois où ils ne sont pas fermés par la neige (Juillet et Août) et éviter l’hiver européen.