Iran : En route pour le sud! EPISODE 2

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iran europe comparaison taille size

Fin septembre 2016 – Cela fait deja deux bonnes semaines que je suis en Iran. Les iraniens sont tellement accueillants et il est si facile de se faire inviter dans les familles iraniennes que j’ai l’impression de faire du sur-place. Et pourtant l’Iran est immense. Le pays pourrait accueillir un bon nombre d’Etats europeens sur son territoire. Il est temps pour moi de m’arracher de Teheran et partir a la decouverte du sud. La motivation est d’autant plus au rendez-vous que je m’apprete a retrouver mes copains Stephan et Yuily pour pedaler quelques semaines avec eux !

Objectif du jour : m’extraire en douceur de Teheran

Sortir de Teheran ne m’entousiasmait pas. La ville s’etend a perte de vue et on doit s’en cesse naviguer dans un flot de voitures, taxis, bus et motos. Tout cela dans un nuage de pollution asphixiant. Bref, il m’a fallu plusieurs jours avant que je me decide a quitter la ville.

Au final, je m’en sors pas trop mal. Au bout de 3 heures de velo, je commence deja a respirer plus tranquillement.

D’ici 2 jours, je serai a Qom, seconde ville sainte d’Iran apres Mashhad. La-bas, je retrouverai Stephan et Yuily, eux aussi en route vers Qom mais par une autre route,

La route vers Qom est ponctuee de nombreux vestiges de caravanserails parfois partiellement enseveli sous le sable. Les caravanes de marchands en provenance d’Asie y faisaient etape. Je suis bien sur la route de la Soie. Je fais egalement de belles rencontres et suis heberge par une famille dans un petit village bordant la route. Et surprise, je ne suis pas le premier cycliste a avoir frappe a leur porte !

Arrivee a Qom

Me voila a Qom. Il fait une trentaine de degrés et je suis toujours en short. Je ne sais pas si ça passera dans cette ville sainte. Lorsque je m’arrête sur le cote pour regarder mon GPS, je suis abordé par un mollah enturbannés. Je m’attendais éventuellement à ce qu’il me fasse des reproches sur ma tenue vestimentaire. En réalité, dans un anglais parfait, il me demande d’où je viens et comment il peut m’aider. Nous discutons quelques minutes a propos de mon voyage puis il m’indique la direction avant de me souhaiter de bonnes découvertes dans son pays. Je me sens immédiatement bien a Qom.

Retrouvailles avec Stephan et Yuily

Je fini par trouver le parc dans lequel Stephan et Yuily m’attendent. Une femme sortait du parc en voiture et en me dévisageant de la tête aux pieds, elle demande au gardien du parc de faire en sorte que je porte une tenue plus convenable. Voila ce a quoi je m’attendais mais pas de problème. La soirée s’annonce fraîche et je file enfiler un pantalon aux toilettes du parc avant de retrouver mes amis !

Nous imaginions camper dans le parc… mais nous sommes dans une ville sainte et ce qui est commun ailleurs de l’ai pas à Qom. Planter sa tente n’est pas permis a Qom et le parc ferme ses portes a 22h. Nous devons donc trouver en urgence un hôte couchsurfing. Au bout de deux heurs, c’est chose faite. En même temps, des jeunes femmes nous avaient abordés dans le parc de manière très entreprenante et elles nous auraient volonté hébergées. Encore une des nombreuses contradictions de l’Iran.

Le lendemain après que notre hôte nous ait préparé un bon petit déjeuner iranien, nous passons la matinée à visiter la ville et les sanctuaires, hauts lieux de pèlerinage. L’appel a la priere est généralement très discret en Iran mais a Qom, on ne peut pas le manquer.

Nous nous dirigeons vers le holyshrine de Fatima Masumeh. Differente entree pour les hommes et pour les femmes. Yuily prend une autre porte et devra passer par un vestiaire pour enfiler son Tchador avant de nous rejoindre a l’interieur. A l’intérieur, nous avons le droit a une visite gratuite et privée commentée par un imam d’une trentaine d’annees. Il nous explique chaque partie de la mosquée et nous offre une petite introduction sur Fatima, soeur de l’Imam `Ali ibn Musa Rida. Nous posons presque librement toutes nos questions a propos de l’islam et de l’Iran. L’imam nous livre a demi-mot que le gouvernement ne suit aucun precepte de l’islam en imposant la religion islamique comme religion d’Etat et en imposant des règles islamiques a ceux qui ne se reconnaissent pas dans l’islam. Il nous explique également que Qom est la capitale des sciences théologiques. Les universités religieuses dispensent non seulement des cours sur l’islam mais également sur les autres religions monothéistes et polythéistes. Et les intervenants non-musulmans viennent de l’étranger pour enseigner la théologie de leurs religions respectives. Difficile a vérifier mais cela semble intéressant et pas si surréaliste dans un pays instruit comme l’Iran.

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L’apres-midi, nous reprenons la route tous les 3 en direction d’Isfahan. Le soir nous nous arretons a proximite d’un caravanserail suppose etre membre warmshower (Communaute international d’hebergement benevole pour cyclovoyageurs) mais nous ne parvenons pas a joindre le proprietaire. Une porte s’ouvre a cote et nous demandons si nous pouvons dormir a l’interieur. C’est finalement une sorte de ferme emmenage dans un vieux caravanserail. Les fermiers sont afghans et nous sommes accuillis a bras ouverts malgre l’absence de langue commune. Ils partagent leur diner avec nous et ils nous offrent une piece pour passer la nuit. Je suis tres heureux de rencontrer pour la premiere fois des afghans apres les avoir apercus de loin en longeant plusieurs jours la frontiere Tadjik/Afghane.

3 espions a vélo

Nous continuons la route vers Isfahan avec de nombreuses belles rencontres sur la route et lorsque nous nous arrêtons pour camper dans les parcs. Les locaux nous apportent à manger ou nous invitent à partager le thé ou le narguilé. Dans un parc, nous passons la soirée avec des étudiants irakiens originaires de Bagdad. Ils étudient pour 3 ans en Iran. Nous discutons de leur pays et rêvons deja de leur rendre visite a Bagdad.

Le lendemain, nous campons également dans un parc. Nous rencontrons une famille qui campera dans le même parc que nous. Leur fils va commencer ses études dans la ville et ils sont en recherche de logement pour lui. Pour éviter de payer l’hôtel, ils plantent leur tente a cote de nombreuses autres tentes dans le parc. Cette culture du camping dans les villes est typiquement iranien. On s’amuse a comparer les tentes a des champigons. Il suffit de se retourner pour s’apercevoir qu’en l’espace de 10mn, une trentaine de tentes se sont dressées a chaque coin du parc… Only in Iran…! La famille partage avec nous du the et du pain et nous discutons de notre voyage, de la France et en particulier de l’Islam en France. Le papa pense que les français discriminent les musulmans en interdisant le voile par exemple. Il pense que les musulmans ne reçoivent pas le meme traitement que les autres religions. Je lui explique que nous avons un principe de laicite en France qui est sensé garantir la liberté de pensée et la liberté religieuse -notamment en limitant les signes religieux trop ostentatoires-. Il semble découvrir cette notion de laicite mais comprend un peu mieux le problème pose par le port du voile ou tchador.

Le dernier jour avant d’arriver a Isfahan, alors que j’attendais Stephan et Yuily…loin derrière pour je ne sais quelle raison, un 4×4 militaire s’arrête a mon niveau et les militaires en descendent. Ils inspectent mon passeport et prennent une photo de chacun de mes nombreux visas avant de prendre une photo de moi. Ils me posent quelques questions sur mon voyage et itinéraire en Iran et me montrent des photos de touristes allemands qu’ils ont contrôles avant moi. Quelle comédie… Puis ils me demandent si les deux cyclistes derrière moi sont mes amis. Je réponds que oui et ils souhaitent les contrôler également. Apres 10mn d’attente a scruter l’horizon aux jumelles, ils commencent a s’impatienter (Yuily et Stephan aiment prendre leur temps). Finalement ils arrivent et la comédie reprend avec photos et interrogatoire. Ils finissent par nous laisser continuer sur l’autoroute en nous donnant l’ordre de ne pas nous arrêter pour les prochains 40km. OK. 20km plus tard, il est 13h30, et nous sommes affames, assoiffes et un pause toilettes s’impose. Coup de chance, nous apercevons une air de repos. Nous nous y arrêtons et commençons a faire cuire des pâtes. 20min plus tard, quelle n’est pas notre surprise de voir arriver nos copains militaires ! Ils semblent furieux et nous repetent qu’il est interdit de s’arrêter. WHAT A JOKE ! évidement, il est hors de question que je continue sans manger, je m’ecroulerai au bout d’un kilomètre. Nous continuons de cuisiner et prenons le risque de manger. Au final, les militaires ne font pas d’histoire et patientent tranquillement pendant 45min dans leur 4×4 moteur allume. La raison de cette comédie est que l’autoroute traverse un terrain d’entraînement militaire et est également situe a proximité d’un centre de recherche nucléaire…

Derniere halte a Kashan avant Isfahan

 

Arrivee a Isfahan avant de continuer vers le sud en auto-stop

A Isfahan, nous prevoyons d’installer en quelque sorte notre camp de base pour visiter en auto-stop Yazd et Shiraz situees encore plus au sud. Reza et sa famille nous accueillent tres genereusement chez eux et nous font visiter la ville et les environs a velo. Ils nous enmenent egalement au carnaval funeraire comemorant la mort de Hussein (une figure importante de l’Islam shiite). Nous restons quelques jours dans la ville puis nous confions nos velos a nos hotes couchsurfing.

Dans la ville nous retrouvons egalement des cyclistes taiwanais : Harry qui pedale seule a travers l’Asie et l’Europe pour decouvrir les cultures et l’histoire de ces peuples ; et Carly et Ryan qui voyagent depuis Taiwan jusqu’en Angleterre en 1 an.

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Accompagne de Reza et son pere, nous nous rendons au Carnaval funebre comemorant l’assassinat de Hussein. Le carnaval marque l’apogee d’une periode de deuil de 3 ou 4 semaines. Les croyants s’abillent de noir en signe de tristesse et les bebes habilles de vert. Les differentes armees ennemies et amies de l’epoque defilent. Nous voyons egalement defiles les prophetes parmi lesquels Abraham, Moise, Jesus… Des hommes sont en charges de porter des bannieres pesant plus de 700kg ! C’est possible ! Mais evidement aucun homme ne tient plus de trente secondes si bien qu’ils doivent continuellement se relayer. Porter la banniere est un honneur pour celui qui la porte.

Nouvelle aventure : direction Yazd en auto-stop

Reza nous dépose a l’arrêt de bus et nous prenons le bus pour sortir du centre ville et rejoindre l’entrée de l’autoroute. Nous devons marcher 4km pour rejoindre l’autoroute. Aujourd’hui est un jour spécial. En l’honneur d’Hussein, des distributions de repas ont lieu partout et dans toutes les villes du pays pendant 4 jours. Les restaurants sont fermes. Une premiere personne que nous croisons nous offre un repas (ce qui nous evite en plus de faire la queue !), puis une seconde personne nous offre deux repas ! Connaissez-vous un peuple plus merveilleux que les iraniens ? Nous marchons toujours vers l’autoroute qu’une voiture s’arrete pour nous offrir des biscuits traditionnels iraniens, nous remplissons nos poches ! Nous ne sommes pas encore positionnes sur l’autoroute qu’une voiture s’arrete et nous propose de nous avancer de 60km. Le conducteur est tres sympatique et nous offre un coffret premium de patisseries et confiseries iraniennes. Arrivant a sa destination, il insiste pour nous payer le bus. Nous devons insister pour qu’il nous laisse sur le bord de l’autoroute. Au bout de 15mn une voiture s’arrete et les deux jeunes passagers se rendent justement a Yazd. Ils viennent de Teheran et prevoient de passer 4 jours a Yazd pour les comemorations en memoire de Hussein. Yazd est reputee pour etre la ville ou le carnaval est le plus important d’Iran. Nos covoitureurs nous invitent a dormir chez leur ami. En arrivant, nous nous dirigeons vers un lieu de distribution de nourriture gratuite et commencons a parcourir la ville de nuit avant de nous diriger chez les amis de nos covoitureurs

Le lendemain a lieu la commemoration finale. Une centaine d’hommes feront tourner un monument de bois et de mirroirs vieux de plusieurs siecles et pesant plusieurs tonnes. Cette partie est tres impressionnante et totalement surrealiste. Comment est-ce possible de soulever ce monstre de bois et de coordonner le mouvement de 100 hommes dans un si petit espace ? Heureusement il n’y a eu aucun accident.

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Tour a vent – Systeme de climatisation naturelle invente il y a plus de 4000 ans. Le vent s’engouffre dans la tour, est refroidi par un bassin d’eau au pied de la tour avant de circuler dans les maisons.

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Apres 3 jours extraordinaires passes avec nos covoitureurs, il est temps de se separer. Ils repartent a Teheran et nous prevoyons de rester deux jours de plus pour continuer de visiter cette ville magnifique. Nous changeons egalement d’hebergement et nous rendons chez un entrepreneur et professeur d’anglais qui nous accueillent d’abord dans ses salles de classes puis chez lui. Sa fille de 4 ans est sur-douee. Nous ne sommes pas loin d’avoir des discussions philosophiques en anglais avec elle… Extraordinaire… Mais en Iran plus rien ne me surprend.

Un ami de notre hote nous propose de nous enmener visiter le desert de sable a une dizaine de kilometres de la ville. C’etait le reve de Yuily et Stephan et moi sommes tout aussi excite a l’idee de visiter un desert de sable comme on en voit dans les films ! Nous partons donc tot le matin pour eviter le sable brulant de milieu de journee. Dans le desert nous croisons des fermiers / dresseurs de chevaux. Ils nous proposent de monter leur chevaux si on le souhaite. Nous sautons sur l’occasion evidemment. Et quel bonheur de galopper a dos de cheval dans ce desert de dune a perte de vue… Bonheur et liberte !

Auto-stop vers Persepolis et Shiraz

Il est temps de quitter Yazd pour notre prochaine destination : Persepolis et Shiraz. Nous avons plus de difficultes a trouver une voiture que la premiere fois. Au bout d’un heure trente et apres avoir change d’emplacement, nous trouvons finalement une voiture. Le conducteur et son ami sont tres sympatiques. Ils s’arretent pour nous faire visiter un vieux village, puis pour nous offrir le the, puis quelques biscuits. Finalement on s’apercoit qu’ils s’arretent 100km avant notre destination. En comprenant que nous souhaitons continuer ils refusent que nous descendions et stopions une autre voiture et decident de nous conduire, sauf si nous decidons de stopper pour la nuit chez eux. Finalement nous continuons et ne savons pas comment les remercier de leur generosite. Mais mauvaise surprise. En arrivant a Persepolis, ils laissent comprendre qu’on doit les payer 60 euros. Ils semblent y renoncer puis finalement reviennent a la charge. Nous sommes tous surpris, decus et furieux meme de leur malhonnete. Yuily s’ennerve bruillament et un groupe compacte se forme autour de nous. Stephan et moi esseyons de controller Yuily. Nous ne savons comment les choses peuvent finir. L’auto-stop n’est pas si populaire en Iran et nous ne parlons pas farsi, donc difficile d’expliquer et justifier. Notre hote iranien etait venu nous chercher et il insiste pour que nous payons. Cela rend les choses plus compliquees. Finalement nous cherchons a reunir suffisament d’argent pour nous raprocher de 30 euros.

Cette mauvaise experience passee, notre hote nous accueille avec grande (tres grande, trop grande) joie dans sa famille. Nous mangeons tres tres bien un copieux repas prepare par sa mere. Nous avions entendu dire que les iraniens du sud etaient un peu fous et c’est tout a fait le cas de notre hote. Il danse en permanence sur des musiques iraniennes et arabiques et nous entraine dans ses dances que nous le voulions ou non ! Et sa voiture est une veritable discotheque.

Le premier jour nous nous rendons ensemble sur les ruines de Persepolis et il nous demande de visiter en courant pour filer prendre une glace en centre ville. Ahaha. Ce n’est pas tout a fait comme ca que nous l’entendions. Nous lui expliquons que nous comptons bien passer 2 ou 3 heures a visiter le site. Il semble comprendre finalement et va nous attendre dans la voiture climatisee en continuant d’appeler Stephan toutes les 5mn pour savoir si nous arrivons bientot. Decidement…

Nous partons le lendemain pour une excursion d’une journee a Shiraz. La ville est jolie mais pas de coup de coeur compare a Yazd ou Kashan.

Enfin, nous retournons a Isfahan retrouver nos hotes et nos velos. Nous rentrons en auto-stop sans trop de difficultes. Un camion s’est arrete au bout de 30 min de pouce leve.

Nous avons une derniere soiree a Isfahan avec des amis de Reza. Stephan est fievreux… Nous nous separons. Yuily et Stephan se dirige vers le Kurdistan iranien tandis que je remonte au nord ouest en direction de la Turquie. Je souhaite rejoindre Ryan et Carly 500km avant la frontiere pour continuer a pedaler avec eux.

La suite dans le troisieme et dernier episode sur ma traversee de l’Iran !

Suivre Pierre-Ad:

Pierre-Adrien Mongin est un jeune diplômé de Montpellier Business School. Il a décidé de consacrer une année de sa vie pour découvrir le monde et ses habitants à vélo. Parti de Bangkok en février 2016, il a rejoint Paris à vélo ler 1er Avril 2017 ! Un voyage merveilleux au fil des rencontres... Il est maintenant à la recherche d'une mission dans le marketing en tant que chef de produit ou chef de projet marketing digital. Aidez-le à continuer son rêve !

2 Responses

  1. Lucie Laisis

    Salut,
    J’ai entendu parlé de toi via Yvonne et Juré de Croatie !
    J’ai lu tes deux partis sur l’Iran. J’ai cru comprendre que tu as obtenu ton visa facilement à la frontière ? Parce que j’ai lu sur certains forums que certains touristes étaient « refoulés » à la frontière. Je compte m’y rendre cet été.
    En tout cas ton récit donne très envie…

    • Pierre-Adrien Mongin

      Salut Lucie,

      En ce qui concerne le visa iranien il est assez facile à obtenir mais il faut s’y prendre bien à l’avance dans la plupart des ambassades. On doit obtenir un code via internet (30$ environ et une semaine de délai). Après avoir reçu le code par mail, on peut demander le visa auprès d’une ambassade iranienne (60$ environ’ et deux semaines). Dans mon cas, j’ai obtenu le visa en 24h sans même avoir de code depuis une agence de voyage de Bishkek au Kirghistan. Ça m’a coûté 130$. Je crois que c’est le seul endroit ou la procédure est aussi simple.
      Pour la légende qui dit que certaines personnes sont refoulées à la frontière, je n’y crois pas. Probablement des gens qui n’avaient pas de visa iranien. Je connais même des gens qui s’en sont sorti en demandant le visa à la frontière. Mais théoriquement le visa on arrival n’est pas possible par les frontières terrestres.

      Bonjour à Yvonne et Juré et bon séjour!

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