Arrivé au terme des 15 jours autorisés par mon visa vietnamien, j’ai franchi la frontière chinoise. C’est un tout autre monde et même si les chinois sont parfois étonnants, ils sont souvent très accueillants généreux ! Quant aux paysages, ils sont souvent magnifiques et changent radicalement d’une vallée à une autre ! Pas de place pour la routine donc…
Passage de la frontière chinoise à vélo
Le premier choc est le franchissement de la frontière. Alors que dans certains pays, le poste frontière ressemble davantage à une cabane de jardin faite de bois et de tôle, en Chine j’ai l’impression d’être dans un aéroport. Sitôt arrivé, je suis pris en charge par un officier qui me fait passer devant les 40 personnes qui font la queue (si vous ne voulez pas attendre, voyagez à vélo!). Il me demande mon passeport et renseigne à place toutes mes informations sur une borne automatique et le formulaire de douane est imprimé comme par magie ! Mon visa est tamponné et l’officier m’escorte en marchant au pas jusqu’au portail qui sépare les deux pays. Le portail est exceptionnellement ouvert rien que pour moi. Je m’attendais presque à ce que l’hymne national soit entonné…!
Des routes toutes neuves rien que pour moi !
En Asie du Sud Est, j’avais été habitué à des routes pas toujours en bon état. J’avais particulièrement souffert des très mauvaise piste qui séparaient Hanoi de Lao Cai (frontière chinoise). Juste après avoir passé la frontière, j’arrive sur une 3×3 voies toute neuf, toute plate et rien que pour moi !
Le lendemain, ça se gâte un peu. La route reste très bonne mais je dois commencer à grimper sérieusement. J’avais quitté le Vietnam presque au niveau de la mer et dès ma deuxième journée en Chine, j’ai du grimper plus de 1000m de dénivelés avec mois de 15 min de plat pendant toute la journée. Cela a été ma première vraie expérience de vélo en montagne. Les restaurants sont plus difficiles à trouver en Chine que dans les précédents pays traversés. En particulier sur cette route, il n’y avait que très peu de villages et visiblement aucun restaurant. Après avoir demandé où je pouvais manger, j’ai été invité à partager le repas d’ouvriers. Au menu : du riz évidemment et dans de petites coupelles des légumes, des morceaux de poulets, du porc, de la soupe. Chacun a son bol de riz mais les coupelles sont partagées et chacun se sert avec les baguettes. Quand on a bien mangé, il ne faut pas oublier de roter bruyamment. L’alcool de riz est également au menu, il parait qu’il permet de faire une bonne sieste…
Arrivée à Mengzi, objectif : retirer l’argent pour le mois
J’avais échangé l’équivalent de 10€ en Yuan à la ville frontalière mais je n’avais pas encore pu retirer l’argent pour mon mois et demi prévu en Chine. Mengzi est une petite ville à l’échelle de la Chine mais déjà un monstre d’un point de vue européen. J’y arrive en milieu d’après midi et me mets en quête d’une banque pour retirer.
Ma première tentative est un échec, je me dirige vers une autre banque : échec également. Les distributeurs refusent ma carte bancaire. Heureusement, les employés se démènent pour trouver une solution. Après 45min passées au téléphone et sur leurs ordinateurs, ils finissent par revenir vers moi et à m’expliquer à coup de traducteur automatique que leurs automates ne sont pas compatibles mais qu’ils veulent absolument m’aider. L’une des employées a un ami qui travaille à la Bank of China à 15 min en voiture de là et elle me propose de m’accompagner. Je monte dans sa Mercedes neuve de trois jours et après un tour de la ville, nous arrivons à la Bank of China. Le premier automate refuse ma carte, mais le deuxième accepte le retrait. Bonne surprise : les retraits sont gratuits contrairement aux pays d’ASE où je payais généralement entre 2 et 5€ de frais de retrait.
De la banque au restaurant puis à l’hôtel…
Toutes ces péripéties ont permis de sympathiser avec la banquière prénommée Ella, qui me propose un restaurant et cinéma le soir avec des amis. J’accepte avec plaisir et me sens comme en Europe. Nous avons mangé dans un très bon restaurant chinois avant d’aller voir Tarzan dans un cinéma 3D ultra moderne.
Le soir, Ella me dit qu’elle va me trouver un logement. J’explique que je peux très bien dormir sur le sol chez elle ou chez ses amis et que j’ai tout le matériel pour dormir confortablement partout. Mais impossible de la faire changer d’avis, elle veut que je dorme à l’hôtel. Au final, elle me dépose devant un hôtel avec voiturier et tapis rouge à l’entrée.J’avais presque peur de marcher sur le tapis avec mes chaussures poussiéreuses. Arrivé dans la chambre au 14ème étage, un immense lit m’attendait ainsi qu’une grande baignoire ! Quel bonheur de retrouver un tel confort !
Invitation à une course cycliste à Jianshui (Yunnan)
Ella fait partie d’une équipe de cyclistes VTT et son équipe participe justement à une course de vélo le lendemain. Elle me propose de les accompagner en voiture à Jianshui, à 60km à l’ouest de Mengzi. C’est parfait puisque c’est sur ma route. On met le vélo dans un bus et les bagages dans la voiture.
Arrivé sur place, on me propose de participer à la course avec un numéro mais mon vélo n’est pas du tout adapté à ce type de challenge et de terrain. Je préfère rester en observateur. Pendant deux jours, nourriture et hôtel sont offerts.
On m’avait dit que les chinois étaient friands de selfies avec les occidentaux et en particuliers les cyclovoyageurs mais je ne m’imaginais pas que ce serait à ce point. J’ai dû me soumettre à 150 selfies dans la journée, comme les stars ! Cinq boliviens étaient sensés participer à la course mais ils étaient visiblement introuvable le matin. La TV s’est alors contenté de m’interroger sur les raisons de ma présence ici, ce que je pense de la course et ce que j’en attends…
Le dimanche soir, tout le monde repart et je reste seul dans un hôtel désert après qu’on m’ait offert une nuit supplémentaire. Il était en effet trop tard pour que je reprenne la route à vélo et mon projet de planter ma tente à quelques kilomètres de là semblaient les déranger. Il n’y a plus d’eau dans l’hôtel mais c’est malgré tout confortable de dormir dans un vrai lit sans être obligé de monter et démonter mon lieu de camp.
En route pour Kunming via le lac Fuxian
Le lendemain matin, je me remets en route pour Kunming et atteins quelques jours après le lac Fuxian. Un immense lac qui s’étend à perte de vue. L’eau est transparente et semble propre. Je demande à des papys assis sur des marches s’ils savent où je peux manger et planter ma tente. Une femme qui passait par là voit les photos que je montrais aux papys et me fait comprendre qu’elle tient un restaurant et que je peux également plante ma tente sur son terrain. En fait de terrain, c’est une terrasse qui surplombe le lac. Un paradis !
Devant le restaurant/auberge est garée une moto qui semble faire un tour du monde. Il se trouve qu’elle appartient à un policier de Pékin qui fait un Pékin-Bangkok en moto en un mois. Il parle un peu anglais et on arrive à échanger. On partage le repas le soir puis il m’invite à faire du pédalo sur le lac. Il insiste ensuite pour m’emmener manger dans une ville situé à 60km au nord de l’hôtel. Il nous a fallu 45min pour y aller et pareil pour en revenir ! Je ne sais pas s’il était nécessaire d’aller aussi loin mais c’était très gentil de sa part… En rentrant vers minuit, je commençait à installer mon campement quand une énorme pluie d’orage s’est abattue sur nous. Le policier a refusé que je dorme dehors par ce temps et il m’a payé une chambre à l’hôtel ! Décidément, pour ce n’est pas facile de dormir dehors en Chine ! Déjà la 4ème nuit d’hôtel qu’on me paye !
Je reprends la route vers Kunming avec l’espoir d’arriver le soir même. Je suis attendu par des étudiants de mon école (Montpellier Business School) en échange universitaire à Kunming. La seule route possible est une autoroute. Je profite que la barrière se soit ouverte pour laisser passer un camion pour m’engouffrer sur l’autoroute.Après mon passage la barrière se referme et le camion reste bloqué derrière la barrière. J’entends crier mais je ne m’arrête pas…
Une quarantaine de kilomètres plus loin, j’entends la sirène et une voiture de police vient se garer dans la bande d’arrêt d’urgence juste devant moi. Deux policiers descendent, allument leur caméra et commence à me baragouiner en chinois que la route est interdit aux vélo et motos blablabla… Ils cherchent un moyen de charger mon vélo dans leur voiture. Je crois que c’est l’un des plus gros challenge du Bangkok Paris By Bike… Ils rigolent bien tout en se grattant le crâne en pleine réflexion. Finalement, on chargera le vélo dans le coffre en le laissant ouvert. Ils me déposent dans la banlieue de Kunming à 20km du centre ville. Après s’être perdu des dizaines de fois dans cette ville qu’ils ne connaissent pas et après s’être arrêté dans tous les commissariats pour demander leur chemin, nous sommes finalement escortés par une autre voiture de police jusqu’au commissariat central. Je décharge mon vélo pendant mon passeport est rapidement vérifié par le chef. On me fait rapidement la moral mais j’explique que c’était la seule route possible à vélo et ils ne font pas d’histoire. Pendant ce temps un attroupement d’une soixantaine de personnes tous armés de leur téléphone prenaient des photos et touchaient à tout sur le vélo… Pressé de repartir, je suis finalement escorté par une voiture de police jusqu’à une route autorisée pour les vélos bien que beaucoup plus dangereuse que l’autoroute déserte empruntée le matin.
Accueilli par les copains de Sup de Co !
Vers 18h, j’atteins le centre ville et suis accueilli dans la colloc de 3 étudiants de Montpellier Business School en échange universitaire à Kunming : Vanthika, Pierre et Thomas. Ils sont aux petits soins et me préparent des repas européens pour me faire reprendre des forces !
Je profite de cet arrêt pour visiter la ville et en particulier l’un des plus anciens temples bouddhistes de Kunming : le tempe Yuantong (ou Temple de la Compréhension de toute Chose), fondé sous la dynastie des Tang (618-907) et reconstruit sous les Yuan (1276-1368) ainsi que le Green Lake. Le Green Lake est un jolie parc en plein centre ville où se trouvent de nombreux ponts et petits temples. Le weekend, les gens s’y retrouvent habillés en costumes traditionnels pour danser.
Direction Dali avec une halte à Chuxiang
La route entre Kunming et Dali n’est pas très drôle. Les chinois sont en train de construire une route provinciale de folie avec des ponts et tunnels à gogo qui permettra d’éviter les cols et les plaines pour rouler presque tout droit sans dénivelées. Malheureusement les traveaux sont en court et pour l’instant la route est plus ou moins détruite où en tout cas réduite à une piste défoncée et poussiéreuse. Les paysages sont parfois assez répétitifs à l’exception d’une réserve naturelle dans laquelle j’ai campé. J’avais la montagne pour moi tout seul et un paysage absolument extraordinaire !
J’ai ensuite fait une halte à Chuxiang chez les parents de Wenhui, une amie chinoise qui a fait ses études en même temps que moi à Montpellier Business School. Elle est en Europe en ce moment mais ce n’a pas empêché ses parents de très bien m’accueillir le temps d’un après-midi ! Nous avons visité ensemble une pagode ainsi qu’un marché de nuit. Ils m’ont également fait visité une ferme qu’il possède à la campagne. Nous avons fait la cueillette des abricots.
J’ai repris la route le lendemain matin chargé de pleins de nourritures que les parents m’ont gentillement offert pour la route.
Je suis maintenant à Dali depuis hier soir. Pour la première fois j’ai rencontré plusieurs cyclovoyageurs -chinois- sur la route vers Dali. Je me suis involontairement séparé du premier binôme avant-hier mais en ai trouvé un autre hier. Je suis descendu dans la même guesthouse qu’eux et pense continuer ma route avec eux vers Lijiang. Contrairement à moi, ils voyagent en VTT et sont beaucoup moins chargés. On verra donc si j’arrive à rouler à la même vitesse qu’eux mais même quelques jours ce sera une bonne expérience de partager cette grande aventure avec d’autres cyclovoyageurs !
Je n’ai pas encore pris le temps de visiter la ville. C’est au programme cet après-midi. La météo n’est pas excellente mais il parait que la ville est superbe et dans un environnement extraordinaire au bord d’un grand lac.
Mongin
Cher Pierre-Adrien,
Quelle belle épopée tu réalises là. C’est du Walter Scott avec Ivanohé ou même du Quentin Durward ! De quoi inspirer un grand livre d’aventures à la fin de ton périple. Avec ce livre en gestation, auquel tu penses sûrement, tu pourrais reprendre tous tes « reports », pour narrer tous tes exploits, tes vécus, tes expériences, toute cette Comédie humaine finalement, au bon sens du terme. Tu as assez de matière pour cela, et ! Oui, déjà !
Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera. D’après ton récit, la Chine a déjà dépassé cela et est, semble t-il, dans la démesure. A moins, qu’elle connaisse tous les affres d’un pays capitaliste sous un régime communiste, car c’est un pays communiste, à savoir les demandes d’augmentation de salaires, les systèmes de grèves. Pour l’instant, la Chine a du mal à nourrir sa population (60 % des gens), bien que ce soit un géant économique à l’échelle mondiale (Le deuxième pays). Alors là, le régime serait en danger et ce Pays de l’Empire du Milieu ne risquerait pas d’être à l’horizon 2060 responsable du bonheur des gens sur la planète. Avis tout à fait subjectif, car n’appartenant, qu’à moi.
Pour des choses plus terre à terre, je vois sur certaines photographies, que tu as pris du mollet. C’est plutôt bon signe, pour avaler les kilomètres avec plus d’aisance, que ta bicyclette tient le coup, et que le personnage haut en couleurs est toujours fringant.
Au risque de me répéter encore, nous te félicitons, Nané et ton Oncle Antoine, et sommes admiratifs pour ta performance au long cours, déjà bien entamée.
Profites au maximum de tous tes cinq sens, pour atteindre à ton bon vouloir une cinquième dimension ou un sixième sens, pas forcément sur un plan sportif mais aussi pour ton esprit et ton intelligence de voyageur, qui vagabonde au gré des événements, tous plus riches les uns, que les autres, à l’autre bout du monde. Pour faire partie des cyclos voyageurs de notre temps au même titre, que les petits Mozart des sentiers, sauf, que là tu pédales, par ce que tu aimes les voyages, tu aimes la bicyclette, tu aimes l’exotisme, et que tu deviens in fine un anthropomorphe (Tu aimes l’Humanité). Et sur un plan de du temps, qui passe, tu vis et du participes à la conversion écologique, afin d’habiter un monde fini. Bravo, cher Pierre-Adrien !
Et pour finir, afin de ne pas être trop long, voilà mon rituel, à savoir la citation du jour, en ce seize Mai 2016 :
» Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue ».
Arthur Rimbaud
« Sensation », Poésies
A très bientôt, pour de nouvelles aventures,
Très affectueusement,
Nané et Oncle Antoine
Mongin
Cher Pierre-Adrien,
Un deuxième message très bref en ce seize Mai 2016.
Nané et ton Oncle Antoine te remercient pour ta très belle carte postale, dont nous avons beaucoup apprécié le sujet et le texte. Nous l’avons donc reçue, en temps et en heure et en lieu et place.
Encore merci !
A très bientôt, Cher Pierre-Adrien,
Avec toute notre affection,
Nané et Oncle Antoine
Nathanaël
Salut,
C’est super cet article sur la Chine ! T’as vraiment de la chance de faire ces belles rencontres avec des personnes hyper accueillantes (4 nuits d’hôtel offertes, c’est fou!).
Sinon je me demandai en Chine si tu avais rencontré des gens chrétiens (il me semble que c’est pas trop autorisé je crois, mais y’a quelques mois j’entendais une personne dire que d’ici 30-40 la Chine serait le premier pays chrétien…)
Sinon bonne route, je vois que tu vas rester plusieurs semaines en Chine, c’est chouette, tu nous raconteras ça !
Nath’
Pierre-Ad
Salut Nath,
Depuis j’ai largement dépassé les 4 nuit d’hôtels! Les chinois m’ont offert près de 20 nuits à l’hôtels sur les 2 mois passés en Chine. Et prèsde la moitié de mes repas ont également été offerts ! C’est une sacré leçon de générosité.
Pour ce qui est des religions en Chine, elles ont toutes été réprimées au moment de la révolution culturelle. Des temples bouddhistes vieux de plusieurs siècles ont été détruits, tous comme les églises et les mosquées. Seuls une poignée ont échappés au massacre. Le « problème » de la Chine est qu’elle est multinationale et multiculturelle. Pour avoir une Chine forte, unie et abollir les tensions ethniques, religieuses et culturelles Mao a cherché à détruire toutes les spécificités culturelles. Le revers de la médaille c’est la destruction de cultures et d’identités, l’absence de liberté et la prise de milliers de vies humaines.
Aujourd’hui, la politique a changé et l’action de Mao est tabou en Chine. Il a fait de bonnes choses mais il est également responsable de centaines de milliers d’exécutions. La pratique de la religion est de nouveau libre mais contrôlée pour éviter tout dérapage contre le gouvernement et l’unité nationale. Le gouvernement cherche également a intégré les religion à la culture locale. L’architecture des mosquées par exemple est très inspiré de l’architecture traditionnelle chinoise, les lieux de cultes sont accrédités par le gouvernement local…
La Chine connait une grande diversité religieuse. Il y a beaucoup de temples mais également énormément de mosquées et d’églises.
De là à dire que la Chine sera le premiers pays chrétien dans 40 ans, je ne sais pas si ce sera le cas mais ça ne veut pas dire grand chose. Peut-être qu’il suffirait à la Chine d’avoir 20% de chrétiens pour être le pays numéro 1 chrétien dans le monde. La Chine est un géant à tout point de vue !
Mais je pense que la communauté musulmane est bien supérieure à la communauté chrétienne.
Ca mériterait d’être creusé!
A bientôt !
isabelle
très intéressant, tu écris bien. Et tes photos sont très belles. Bonne suite à travers la Chine. Au prochain chapitre pour nous. Isabelle D.
Isa
Super Pierrade tes aventures décrites, toujours avec humour.
Je vois que tu as réitéré le passage sur les autoroutes comme à Bangkok, c’était tentant !
Efficace la police chinoise, mais sympa !
Nous sommes heureux de découvrir la Chine à travers toi . Tes photos sont très belles, et tu nous as gâtés ! il y en a beaucoup.
On te suit toujours avec beaucoup d’intérêt.
Prends soin de toi.
Bonne route et belles rencontres.
Anne- Brigitte Lecointe ép Karcher
Je découvre ton site grace à un mail de tes parents pour la cousinade de juillet a la Folie. BRAVO c est grant ce que tu fais . Quelle belle expérience , que de somptueux souvenirs tu engranges .
Je m inscris pour suivre ton periple, et t accompagne par la pensée.
Une cousine par alliance ( trop compliquee pour moi de t expliquer qui je suis …;) cote Destenay !
Peu importe profites et bon vent au son des futurs rouleux de prières
Pierre-Ad
Merci pour ces encouragements ! C’est en effet assez extraordinaire comme expérience. Parfois j’ai l’impression de rêver mais tout est bien réel, des paysages aux gens extraordinaires que j’ai en face de moi ! Je suis en ce moment à Lijiang accueilli et hébergé gratuitement dans une guesthouse avec des amis cyclistes rencontrés sur la route. L’accueil et la générosité des chinois est assez incroyable… Après un mois en Chine, ils arrivent encore à me surprendre !
Après une semaine dans la superbe ville de Lijiang je reprends la route demain vers Shangrila en passant par les gorges du tigre.
A bientôt pour le prochain article !
Caovanhien
Hi Pierre-Ad, It’s so good to see you are so exciting with the landscapes and people there in China. It seem to be much better than the time in Vietnam. Wishing you good health and nice experience next days! 🙂
Pierre-Ad
Thank you for your nice message Caovanhien. Yeah I had an amazing experience in China. Much more than expected! I am now in Kirghizistan waiting for my next visas to Tajikistan, Uzbekista, Turkmenistan and Iran. Hope I can ride again soon! See ya.
GObyAVA – Traversée du Tibet en vélo
[…] le Cambodge, le Laos et le Vietnam à vélo, je pédale maintenant en Chine depuis un mois. Dans mon dernier article, je vous racontais mes premières semaines en Chine et je vous avais laissé aux portes du Tibet : […]
capitaine haddock
super cool ! je connais quelqu’un de mon village qui a fait le tour du monde en vélo entre 1986 et 1989 … il n’a pas pu traverser la chine : arrivé à hong kong depuis l’inde en mai 89, il a obtenu son visa, mais compte tenu des événement qui ce déroulaient alors là bas ( crise de la place tian an men ) certains , probablement au consulat de france , l’ont dissuadé de s’y rendre. il a alors pris un vol pour le japon ou il pouvait travailler pendant 3 mois pour se refaire financièrement . avant de revenir en europe par le transibérien ( pas de permis de traverser l’URSS en vélo à cette époque ! )
Jerome
Merci pour nous faire voyager en chine et iran etc …òù on ose pas aller